Oh my friend <3 [PV Diva]

Le soir, Charlie attendait toujours que les autres filles dorment à poing fermé pour sortir de son lit se diriger vers les douches… pourquoi ? Pourtant elle n’était pas un exemple de pudeur… Toujours à se promener à moitié à poil chez elle, les seins à l’air. Mais ici c’était différent, l’ambiance n’était pas la même, et ces harpies avaient des têtes que la belle n’appréciait pas. Le genre d’abruties qui jugent, qui se moquent aussi… Or elle avait assez souffert, enfermée dans sa maison de correction en Allemagne. Hors de question qu’elle reproduise le même massacre que là-bas, autant s’éviter des ennuis et se faire toute petite. Déjà qu’elle n’était pas grande et qu’elle rasait la moquette… Cela ne faisait même pas deux jours qu’elle était ici, et c’était à peine si elle s’y retrouvait. Elle n’avait d’ailleurs toujours pas réussi à dormir, trop occupée à penser à ses parents qui devaient bien faire la fête maintenant que leur fille n’était plus là à les embêter mais quelque part où ils n’en entendraient plus parler. Ah les chiens ! Comment osaient-il traiter ainsi une aussi fragile créature ? Elle qui avait toujours été une enfant modèle et avait toujours obéit à ses géniteurs, comme si elle avait été programmée pour cela. Jusqu’à ce que cette éducation trop stricte ne cause sa perte… Rouvrant ses jolies yeux bleus, elle se redressa sur sa couche branlante et observa les corps inanimés tout autours d’elle. Un léger bruit de ronflement lui sciait assez les oreilles pour qu’elle ne se décide enfin à partir. Sortant ses petites jambes de sous les draps, elle enfila ses pantoufles et prit sa serviette de bain, son gant de toilette ainsi que sa trousse de toilette toujours garnie à rebord qu’elle porta sous son bras, jusqu’à ce qu’elle passe la porte…

Rien n’était plus agréable qu’une bonne douche… Chaude ! Or ici, elle était bien tout sauf chaude ! De l’eau tiède sortie du pommeau de douche et Charlie commença par s’asperger le corps. Elle arrêta ensuite le jet et se savonna soigneusement. L’hygiène du corps… Si seulement elle l’aimait, ce fichu corps ! Au lieu de ça, elle passait son temps à vomir ce qu’elle mangeait dans l’espoir de ne jamais grossir… Ce qui pourtant ne lui ferait pas de mal. S’attardant sur sa poitrine menue, elle étala aussi du shampoing sur sa longue tignasse blonde et soupira de plaisir en reniflant l’odeur de fraise tagada que celui-ci diffusait dans toute la pièce. C’est ainsi qu’on aurait dût l’appeler cette demoiselle : Haribo. Elle qui aimait tant les bonbons… Mais le pire arriva lorsqu’elle voulu se rincer puisque l’eau tiède devint glaciale. Quoiii ??? Mais comment voulaient-ils que l’on se lave correctement avec des moyens pareils ?? O_O Grognon, la donzelle essaya malgré tout de se convaincre que l’eau froide… c’était bon pour la peau, et réussit à terminer son rinçage…

Maintenant enroulée dans sa grande serviette, la belle se dirigea vers les miroirs où elle pourrait prendre un peu soin de son joli minois. D’abord un peu de crème hydratante, puis décongestionnant pour les paupières (oui, deux nuits sans fermer l’œil, ça commencer à se voir…) puis enfin du baume à lèvres et de l’eau de toilette. Cette fille sentait toujours bon, et semblait toujours propre. Quel bonheur… Ses cheveux humides dégoulinants encore le long de son dos, Charlie en conclu qu’il lui faudrait peut être ramener une deuxième serviette, la prochaine fois… Elle fit volte-face histoire de mettre la main sur sa brosse à cheveu lorsqu’une silhouette attira son attention. Binh, elle croyait être seule ! Oh mais… Mais c’était… Un large sourire s’inscrit sur ses lèvres pulpeuses :

« DIVAAAAAAA !! Ma bitch à moiiiiii !! Mon amour, ma princesse ! »

Elle n’en revenait pas, trouver Diva ici ?? Non… Elle courue donc en sa direction et – evidemment – avec les pieds mouillés, elle glissa et se rétama lamentablement parterre et la tête la première avant même d’avoir atteint son but. Se redressant difficilement, elle s’empourpra légèrement avant d’afficher une mimique confuse :

« Hum… Never mind... »

Puis se relevant tout de bon, elle remarqua la pâle figure de son amie. Plissant ses yeux, elle glissa sa main sur la joue de la belle blonde :

« Binh, t’as l’air toute malheureuse… Allez, raconte tout à ta naine préférée. »

Décidemment, ce Shean était dans toutes les bouches. Avait-il écrit le règlement aussi ? Non mais oh ! C’était un secte ici ou quoi ? Les « pro Shean » et les « Vade retro Shean » ? Rah, pourquoi fallait-il que tout le monde lui voue un culte à ce mec là ? Il n’avait… Rien d’exceptionnel… Si ? Peut être bien… En fait, Charlie ne savait rien de lui et, curieuse comme elle l’était, ne tarderait pas à faire sa propre évaluation psychologique, morale, spirituelle et physique de ce curieux personnage. Quoi que pour le moment… Bah… c’était lui. Fidèle à lui-même, séducteur, malicieux, joueur, cynique mais gracieux. Un Baudelaire des forces du mal ! Brrr… Excitant Darling ! Enfin, là n’était pas le plus important. Ce qui comptait, c’était la douche. Une bonne douche tiède voire carrément froide pour se raffermir les seins et les cuisses ! Faire briller son cuire chevelu aussi. Il n’y avait pas de secret pour être belle : il fallait souffrir. Chose dont la jeune fille avait bien l’habitude, à force de se prendre des coups de couteau dans le dos, de fourchette dans la main et des baffes dans la figure. Sauf que, preuve de contraire, ce genre de chose n’amenaient pas à être séduisante (Exit fétichistes en hématomes et compagnie >_<) Ah oui, la vie de mademoiselle De Volanges avait commencé comme un conte de fée, mais se prolongeait en cauchemar. Néanmoins, elle gardait sa bonne humeur. Et oui, notre petite aristocrate était comme ça de nature : joyeuse et loufoque. Elle aimait faire rire mais surtout s’amuser de ses propres bêtises. Elle surprenait d’ailleurs bien du monde, Shean le premier n’est-ce pas ? Elle et son petit minois de poupée. Fragile ? Oui… Et non. Physiquement, elle n’était pas costaude, et sa boulimie n’arrangeait en rien les choses… Disons qu’elle possédait de sérieux points faibles, mais qu’en contrepartie, elle entretenait une force combative exceptionnelle.

Ah… Miroir, miroir… Dis-moi qui est la plus belle… Voilà ce que se répétait Charlie tandis qu’elle badigeonnait son visage d’albâtre de crèmes et lotions. Oh, que du naturel rassurez-vous, elle n’était pas du genre à se siliconer les lèvres. Enfin, une chose plus intéressante débarqua dans la pièce ou plutôt : quelqu’un. Charlie avait littéralement sauté dans les bras de Diva, sans doute sa meilleure amie qu’elle avait hélas perdue de vue depuis ses 13 ans. Elle n’avait pas changé ! Elle était toujours aussi belle… Et plus grande qu’elle aussi. Comme elle était heureuse en cet instant, la preuve, elle se refusait à la lâcher. C’est alors qu’elle s’aperçu des cernes qui trônaient sous les yeux de la belle blonde ainsi que de son teint un peu… Défraîchi. Symbole de souffrance tout ça. Diva se mit à pleurer… Aussi loin que Charlie ne s’en souvienne, son amie avait toujours été très émotive, elle pleurait souvent mais c’était aussi ce qui faisait tout son charme. Elles s’opposaient en ce sens car notre aristocrate haute comme trois pommes était plutôt dure à cuire et ne versait des larmes qu’en de rares occasions. Mais elle avait toujours été là pour changer les idée de la demoiselle Handcott, ce n’était pas aujourd’hui que ça allait changer…

« Oh ma Diva ! Pourquoi t’es toue fouillis comme ça ? Tu m’as l’air toute épuisée… ça va pas du tout du tout ça ! » Lui murmura l’héritière De Volanges à son oreille en caressant doucement ses cheveux lisses puis en essuyant les perles d’eau salée qui coulaient sur ses joues d’un revers de main. « Allez viens ma grenouille, tu vas tout me raconter pendant que j’vais m’occuper de toi ! Tu ressembles plus à rien là, allez, à poil ! »

Nos deux petites blondes étaient amies depuis tellement longtemps… Qu’elles n’avaient plus aucun secret l’une pour l’autre. Se dévoiler même dans le plus simple appareil l’une devant l’autre ne les dérangeait plus depuis longtemps. Ainsi Charlie lui retira ses vêtements et la poussa sous la douche en retirant à son tour sa serviette. Bof, elle allait pouvoir se doucher une deuxième fois comme ça xD Elle commença par ouvrir l’eau puis fit s’écouler du savon saveur chocolat dans sa mimine. La belle commença par renifler ce délicieux savon avant d’en tartiner le corps de son interlocutrice en lui dictant de ne pas bouger.

« Wow, t’as maigris dis donc ! Qu’est-ce que j’suis contente de t’revoir ! Allez, tournes-toi que j’te frotte le dos ! »

Et tandis qu’elle savonnait son amie, elle sifflotait innocemment, les yeux pétillants de bonne humeur.

« Tu peux tout me dire, qui c’est qui t’as fait mal, pourquoi tu pleures… Hein Diva ? Pourquoi t’es malheureuse ? »

Entre temps, Charlie remarqua plusieurs cicatrices sur le corps de la donzelle mais ne fit aucune remarque, priant pour ne jamais avoir elle aussi à se faire triturer la peau comme ça. Enfin elle rinça le tout et enroula Diva dans sa serviette de bain pour la sécher.

« Vas-y, installe-toi devant le lavabo j’vais te refaire une beauté. Attends deux secondes que je m’habille… J’ai ramené toutes mes fringues ici tu sais ? Et j’ai des sous-vêtements super sexy directement volés à ma mère. Faut trop que j’te les montre dans le dortoir ! J’ai peut être même des jolies culottes qui pourront t’aller ! »

Elle revêtit un soutiens-gorge en dentelles noir et blanc puis un string du même genre avant d’enfiler par-dessus un gros tee-shirt simple et blanc lui arrivant à mi-cuisse, contrastant avec les dessous. L’aristocrate revint vers sa petite bestouille et s’arma d’une brosse à cheveux et de bigoudis pour commencer son œuvre…

« Allez, dis-moi tout. »


[Hj : Et oui, on va s'm'arrer ]

Charlie essayait tant bien que mal de mettre sa belle amie bien à l’aise. Cela faisait longtemps qu’elles ne s’étaient pas vues et pourtant, leurs liens d’amitié restaient très forts. Magnifique, voilà qu’à peine arrivée ici, elle se trouvait déjà une connaissance sur laquelle elle pourrait compter… Quoi que vu son état, c’était surtout Diva qui pouvait se reposer sur les épaules de la blondinette. Alors que la demoiselle Handcott s’était assise comme le lui avait demandé son interlocutrice, cette dernière fouilla dans tout le bazar afin de mettre la main sur plusieurs produits qui leur seraient utiles. Elle était méconnaissable ! Pouah ! A faire peur XD Charlie, au boulot ! Et Dieu seul sait qu’il y en avait. Elle s’était donc rapidement emparée d’une brosse à cheveux, d’un tube de laque, de quelques crèmes et enfin d’un peu de maquillage. Après ça, Diva ferait honneur à son prénom et redeviendrait la plus belle… mais alors que l’aristocrate revenait vers elle en chantonnant doucement une mélodie qu’elle avait apprise il y avait fort longtemps, la miss lui apprit quelque chose qui contraint sa « bestouille » à tout laisser tomber sur le sol, tout ce qu’elle tenait dans ses petits bras. ENCEINTE ???? Comment ça enceinte ? Vraiment enceinte ? J’veux dire… Un VRAI bébé ? Un bébé avec un homme ? Questions stupides et inutiles… évidemment que c’était un bébé ! Elle n’allait pas accoucher d’un chiot tout de même ! Et oui, sans blague, elle avait bien dût s’unir à un être humain de préférence de sexe masculin et non pas à une girafe !! La donzelle pâlie l’espace d’un court instant et ne sut absolument pas quoi dire. C’était à peine si elle se souvenait ce qu’elle faisait là et surtout, depuis quand.

Non elle n’aimait pas les enfants… Et elle ne les avait jamais aimés. Comment dire… Ces sales gosses lui en avaient fait voir de toutes les couleurs d’accord, mais c’était surtout à cause de sa petite sœur que ses parents avaient toujours chouchoutés tout ça parce que celle-ci était née un peu trop tôt et qu’elle avait faillit y passer. Ça Charlie n’avait jamais compris. A la naissance d’accord, ça fait toujours un choque. Mais quand c’est réparé c’est réparé ! pas besoin de continuer à la border jusqu’à ses 18 ans ! Ecoeurée, elle en avait fait plusieurs crises de jalousie mais – évidemment – se retrouvait toujours punie et enfermée dans sa chambre sans manger. Ça tombait bien, elle n’avait pas faim ! Ah cette garce ! Si aujourd’hui elle la croisait, sans doute ne serait-elle même plus capable de lui en vouloir… Notre héritière De Volanges était bien trop gentille au fond pour vouloir du mal à sa frangine. Même si c’était en partie à cause de sa présence qu’elle se retrouvait ici, à Anguish.

Enfin, la misstinguette fini ma réagir lorsqu’elle entendit Diva fondre de nouveau en larmes. Ahhhhh noooooooon !!! Elle allait se brouiller le teint ! 0.0 Okay, ce n’était pas tellement le problème en sommes. Charlie se dépêcha de tout ramasser autours d’elle tout en tentant de calmer son amie par quelques mots gentils mais maladroits. Elle fit tomber ensuite tout son barda dans le lavabos puis se plaça derrière la belle blonde et entoura ses épaules de ses bras. Déposant son menton contre son épaule, elle esquissa un doux sourire et reprit la parole :

« Ah mais… Mais c’est pas grave ça choupette (Okay ça craignait carrément mais ça fallait pas l’dire >_<) c’est même peut être une bonne chose ! (Non mais elle avait fumé ?? O_O) Et puis… Euh… Tu as la chance de pouvoir donner la vie à un être humain, moi tu vois, je ne peux pas (Encore heureuse ! xD) Mon Utérus ne veut pas faire de gosse. »

Elle se redressa et empoigna la brosse afin de commencer à coiffer son interlocutrice, sans pour autant arrêter de la rassurer :

« Tu sais, ici t’es le maître de toi-même, si tu veux cet enfant, personne ne peut te l’enlever tant que tu fais attention. Mais si tu n’en veux pas, tu trouveras toujours un moyen de t’en débarrasser. Moi j’dis, voyons les choses po-si-ti-ve-ment ! C’est pas le fruit d’un viol ? Bon bah alors y’a pas de problème ! Inutile de pleurer pour ça ! Et puis c’n’est pas toi qui disais que tu voulais être maman plus tard ? (Ouai, de ce côté-là, Charlie n’avait jamais compris son amis xD) »

Elle avait terminé de lisser ses cheveux que déjà elle lui fit une longue tresse de chaque côté de la tête qu’elle roula ensuite à la bretonne jusqu’à les attacher afin qu’elles ne se défassent pas. Ah ! Elle était jolie comme un cœur comme ça ! Prenant cette fois possession de sa crème « bonne mine » elle en étala sur son visage un peu décousu : front, nez, menton et joues. Massant délicatement afin que le produit pénètre, elle en profita pour ajouter quelque chose…

« Et c’est qui la papa ? Il est au courrant ? Si tu as besoin de moi pour quoi que ce soit, je peux me rendre utile tu l’sais, j’serais même capable d’aller avec toi pour lui en parler ! Allez, sourie un peu, la vie n’est pas si laide ! »

Etait-elle la seule ici à le penser ?

« Heureusement que tu est la ma bestouillette... Je suis si gayette de te revoir ouhhh... Sa me donne des frissons sa fait tellement longtemps que je ne t'est pas vu...
Je pense que c'est parce que ton utérus n'a pas trop était entraîner aussi pour... »

Au moins, elle avait rit ! Ce qui avait largement soulagé notre aristocrate, prête à tout en ce qui concernait les gens auxquelles elle tenait. Plus encore qu’à la prunelle de ses yeux. En même temps, elle ne tenait pas à elle… C’était une autre histoire… Pas toujours très gaie et qui ne demandait pas l’attention de tout le monde. Et si elle était épuisée de devoir se supporter jour après jour, elle restait fidèle à ces êtres qui lui permettaient de rester présente entre ces murs sans avoir à tirer sur la gâchette. Mais passons, ce n’était pas le temps de se morfondre, elle venait de retrouver sa meilleure amie non ? Rien ne pouvait lui faire plus plaisir. A part peut être de la rencontrer dans un autre contexte peut être… Même pas. Elle avait souri à son tour au propos de la jolie blonde avant d’afficher une mimique faussement contrariée. Comment ça pas entraîné pour ??? Non mais dis donc !

« Hey ! On va pas comparer nos Utérus non plus ! XD Et puis pour les mecs c’est le vagin qui compte chérie, c’est là qu’ils mettent leurs grosses bites ! »

Et oui, Charlie toujours fidèle à elle-même surtout lorsqu’il s’agissait de parler du sexe et de la gente masculine en générale. Elle se souvenait que, lorsqu’elles étaient plus petites, déjà toutes les deux s’amusaient à parler de choses comme ça, sans être aussi cru bien entendu. Et pour tout vous dire, notre donzelle ne pensait pratiquement qu’à ça en dehors de la littérature, de la philosophie et de la culture Artistique en générale. Lorsqu’elle croisait un beau garçon, elle aimait l’imaginer tout nu. Et oui, pas de chemise, pas de jean ni de slip, caleçon ou boxer, juste les fesses à l’air ! Ça l’amusait d’abord… mais ça l’excitait ensuite. Et pourtant, elle était toujours aussi pucelle que Jeanne d’Arc… Ou presque. Elle venait de connaître son premier orgasme avec un certain Shean Kurtis et sans doute allait-elle en connaître d’autres, plus puissants encore. Déjà qu’elle avait l’eau à la bouche… Aujourd’hui elle s’imaginait les plus gros scénarios en ce qui concernait son dépucelage. Enfin Diva coupa court à ses pensé grotesques avec son « oui je le veux » qui ne manqua pas de surprendre son interlocutrice. Hein ? Quoi ? O.O Mariage ? Entre filles ? C’était permis !! Elles rigolèrent à nouveau toutes les deux tandis que mademoiselle De Volanges continuait de coiffer son amie.

« Bof, si tu voulais m’épouser tu sais que je ne dirais pas non Honey ! Et puis je suis sûr que dans la vie, on peut se passer des hommes… Après tout, ils ne comprennent rien aux filles comme nous et en plus, ici, ils ne sont même pas fichus d’être un tout p’tit peu romantiques ! Franchement, s’ils n’avaient pas ce petit bout de viande entre les jambes je n’vois pas en quoi ils seraient si indispensables… »

Il y eut une petite minute de silence avant que Charlie ne quitte son sérieux et se penche vers l’épaule de Diva afin de murmurer à son oreille…

« Je plaisante… »

Binh oui, le jour où elle affirmerait ne pas vouloir de ces gens là, c’est qu’elle serait devenue folle ! Mais attention… Elle voulait connaître de la passion, de l’érotisme et de la fusion ! Pas de la vulgaire brutalité ! A voir…
Si elle connaissait ce… Darren ? Euh… Honnêtement non. Pas du tout. Peut être l’avait-elle croisé mais sans plus. Elle n’arrivait pas à placer un visage sur ce prénom. Déçue, elle préféra hausser les épaules et se contenter d’un petit « Non » d’un signe de tête.
Ses amours ?? Nom d’une salopette ! Charlie amoureuse ? Ça allait forcément arriver un jour mais… pour le moment elle n’avait fait qu’approfondir une relation avec un certain étalon. Levant ses yeux bleu vers le plafond, elle fit bien comprendre à son interlocutrice qu’elle n’avait pas grand-chose à raconter mais prit tout de même la soin de le lui dire…

« Je n’ais pas encore rencontré grand monde… Enfin si, Shean Kurtis tu connais ? Il voulais m’intimider et peut être me violer mais j’ai fais un marché avec lui… Résultat il n’a fait que me toucher avec délicatesse et expertise. Si tu savais ! Je n’ais jamais rien senti d’aussi bon ! C’était magique, je ne sentais plus mes pieds toucher le sol ! Il est peut être un salopard… Mais il sait y faire avec sa langue (a) »

Tout en disant cela, l’adolescent s’était laissée emportée par ses émotions et le rouge lui monta aux joues. Ah… Cette sensation… Elle donnerait beaucoup pour la sentir à nouveau. Puis, attrapant une lotion purifiante qu’elle étala sur le visage de Diva elle soupira, Presque impatiente:

« Je suis encore vierge moi… Tu sais, je t’avais dis que je ne voulais pas coucher avec un mec tant que je serais capable de lui résister. Binh pour le moment, y’en a pas un qui a été capable de me faire fondre au point que j’écarte mes cuisses, c’est désolant… »

Frottant ses mains pour se débarrasser d’une crème, elle termina les tresses de Diva et les accrocha en cercle de chaque côté de son visage. Maintenant, le maquillage…