Plaît-il? [PV Shean]

Ahahah ! Mais pour qui la prenait-on ? Elle ! Charlie De Volanges, grande héritière du Royaume Unis et aristocrate accomplie, perdue ??! Taratata, elle retrouvait toujours son chemin et possédait un sens de l’orientation ex-em-plaire… Enfin disons qu’il n’était pas si mal que ça et qu’elle arrivait à s’y retrouver après avoir vécu 10 ans dans la même immense baraque à Stratford, la ville de notre grand Shakespeare. Oui, à 10 ans à peine, elle avait découvert un autre toilette au second étage et avait même réussie à retrouver sa chambre après ça. Non, ce qui l’effrayait surtout, c’était le noir… Que pouvait-il y avoir dans le noir ? Tout ! Mais vraiment TOUT ! ça pouvait aller d’un rat à un psychopathe schizophrène et unijambiste enragé ! Ou pire ! Que pouvait-il y avoir de pire… Passons. La jeune femme, du haut de ses 1m55 et demi, arborait une jolie tenue qu’elle avait réussie à garder sur elle jusque là. Elle venait tout juste d’être envoyé dans cette… Prison. Drôle d’endroit tout de même. Les locaux étaient plutôt entretenus mais lugubres ; en plus il faisait froid. Qu’importe, elle portait donc son vêtement en véritable soie, blanc et rose, donnant l’impression que l’on avait affaire à une véritable petite poupée. Avant d’arriver ici, elle n’avait pas perdue les bonnes manières et s’était même coiffée. Ses cheveux blonds naturellement lisses avaient été remontés en grosses boucles dans un chignon adorable, contrastant avec l’atmosphère du décor…

Mais pourquoi s’était-elle amusée à trucider toutes ses pouffes du dortoir ? N’avait-elle pas mieux à faire franchement ? En plus elle ne l’avait même pas fait proprement, pas comme dans un bon Hitchcock où il aurait fallut soulever les draps pour reconnaître l’odeur de la mort. Non, elle les avait dépouillées puis basta ! En même temps, pourquoi c’était toujours elle qu’on martyrisait ? Parce qu’elle était haute comme trois pommes ? Parce qu’elle était mignonne ? Ou parce qu’elle était vierge ? Wopopop ! Dernière options à retirer… Qui était sensé être au courant de cela ? C’n’était pas comme si c’était marqué sur son front… Si ? Charlie ne pu continuer à divaguer intérieurement lorsqu’une porte attira son attention. Il devait être environ 22 heures 30 lorsqu’elle l’a franchie, sachant qu’elle s’était levée de son lit pour juste chercher les… Douches. Une odeur épouvantable lui barbouilla le visage alors qu’elle toussa pour évacuer toute cette moisissure. Roooooh, mais c’était un grenier ça ! O_O Rien ne plaisait plus à la jolie blonde qu’une pièce remplie de bric-à-brac qu’elle pouvait fouiller, fouiller et refouiller autant qu’elle le voulait. Un sourire se dessina sur son joli minois, lui conférant un air enfantin. Elle se hissa au travers des nombreuses caisses et commença à fouiner, la vilaine petite souris… Tout en chantonnant doucement une comptine de son enfance :

« Uneuh souris verteuh, qui courrait dans l‘herbeuh, je l’attrapeuh par la queue, je la montre à ces messieux… »

Elle souleva quelque chose de suspect : Tout un attirail de cordes, de couteaux, de menottes et j’en passe. Grimaçant de dégoût, elle envoya valser ce carton plus loin, là où elle n’y toucherais plus. Oh les gens avaient le droit de s’amuser comme ils le souhaitaient, mais hors de question qu’elle s’adonne au sado-masochisme. La brutalité peut prendre de toutes autres formes bien plus jouissives…

« Ces messieux me diseuh… Trempez-là dans l’huile, trempez là dans l’eau, ça fera un escargot tout ch… Qui est là ??? »

La belle s’était brusquement retournée lorsqu’elle entendit un craquement. Fronçant les sourcils et grimaçant de peur, ses mains se mirent à trembler. « Le Boogeyman, j’suis sûr que c’est le boogeyman ! » Se dit-elle alors en attrapant la première arme qui lui passait sous la main, autrement dit : une agrafeuse à papier rouillée. « Et merde >_< » Elle tenta autre chose et tomba cette fois sur une boite de Tomato Soup Cambells’ designée par Andy Warhol lui-même ! « Mais punaiiiiiiiseuuuuh O.O » Et c’est en voulant tenter une 3ème tentative qu’elle glissa sur quelque chose et entraîna dans sa chute la masse de caisses et de cartons qui la recouvrir vite fait, faisant apparaître une masse de poussière invisible vu le faible taux de luminosité de la pièce… Au bout de quelques instants, la grosse montagne bougea, laissant apparaître l’adolescente qui épousseta sa robe avec mépris :

« J’ai peur ni du Boogeyman et ni du Candyman vous savez… En plus je n’crois pas au croque-mitaine ! »

Enfin une silhouette lui apparue. Ce devait être un homme… Un homme grand et élancé. La donzelle écarquilla ses yeux au fur et à mesure qu’elle montait son visage afin de découvrir celui de son visiteur :

« Euh… Vous êtes l’agent d’entretiens ? Non parce que c’est pas ma faute, en fait je cherchais les douches et j’me suis retrouvée là alors… D’ailleurs si j’puis me permettre une petite remarque : les locaux ne sont pas très propres ! Vous connaissez la Javel ? C’est sensas’, ça vous dégraisserait le sol en moins de temps qu’il faut pour le dire ! Euh… Vous parlez ma langue ? Do you speak English ? French ? latino ? Spanish?”

Elle afficha une mine blasée. Il se moquait d’elle ou bien…?

Un sacré numéro ? Elle ? Et c’était peu de l’dire. Toujours à côté de la plaque mais alors vraiment à des kilomètre et des kilomètres. D’ailleurs, elle le montrait encore une fois en désignant le jeune homme qui venait d’arriver dans le grenier, sans doute attiré par le bruit de l’éboulement de cartons et de caisses, comme un vulgaire agent de nettoyage. Remarque, c’est vrai qu’il n’avait pas la tête et ni l’habits de ce genre d’habitués du ménage crasseux. Non, à vrai dire, lui faisait plutôt clean et une lieur d’intelligence et fourberie dans ses yeux amenait la jeune fille à changer de registre. Il n’était pas agent d’entretient… Donc que pouvait-il être ? Et quel âge avait-il ? Hum… Dans les 18 ou 20 ans, quelque chose comme ça. La belle lui avait adressé la parole sans la moindre gène, il faut dire qu’elle était nouvelle ici et qu’elle ignorait un peu le genre d’individu que l’on pouvait trouvé, où et quand. Et lui ? Etait-il méchant ? Ses grands yeux bleus le dévisagèrent avec légèreté, comme si elle ne cherchait pas à le mettre mal à l’aise, comme elle aurait observé n’importe qu’elle personne. Vêtu d’un jean et d’une chemise noire, monsieur apparaissait là comme un véritable séducteur. Simple et dont le charme naturel faisait déjà tout. En gros, le genre d’homme que les gens banals pouvaient aisément haïr pour leur chance d’être né avec un pareil faciès. Mais attention, Charlie n’en fut pas plus impressionnée que ça, elle n’était pas du genre à se laisser séduire pour un oui ou pour un nom… pas pour rien qu’encore aucun homme n’était parvenu à lui passer dessus n’est-ce pas ? Parfois elle en venait à croire qu’elle les rebutait ou tout simplement que son originalité leur faisait peur. Mais qu’elle originalité ?? O_o Elle était seulement… Elle-même. Un mixte de beaucoup de chose : de la générosité, de la gentillesse, de l’humour mais aussi de la maladresse, de la colère, du sang-froid. Une poupée en apparence fragile qu’il fallait magner avec précaution… Quoi qu’une tonne et demie de carton n’en fussent pas venues à bout DONC c’est qu’elle ne devait pas être si fragile que ça, la donzelle…

Elle continuait de l’observer mais un sourire se dessina sur ses lèvres roses lorsque son interlocuteur prit la parole. Un sacré numéro… Un sacré numéro… Vu le ton qu’il avait employé, ce n’était pas péjoratif, elle n’aurait pas à lui faire avaler la boîte de soupe Campbells qu’elle tenait toujours dans la main et périmée depuis au moins 3 ans… Tiens d’ailleurs, c’est vrai ça O.O Pourquoi la tenait-elle encore ? Et alors qu’elle allait accepter la main du charmant jeune homme, elle se rendit compte de sa bêtise et envoya valser la fameuse conserve plus loin derrière elle en toussotant, gênée. Puis enfin elle attrapa cette poigne chaude qui la souleva sans le moindre effort… Il faut dire qu’elle n’était pas franchement lourde, aucun risque d’apparaître ans les Guinness Word records vieux… Le visage de l’adolescente était recouvert de poussière, mais elle ne s’en rendait même pas compte, trop occuper à épousseter une nouvelle fois sa jolie robe haute couture. Nom d’un chien, son dernier vêtement convenable venait d’être détruit par… sa maladresse. Offrir de la haute couture à Charlie c’était comme habiller votre chien en Dior : ça ne sert à rien. Son chignon s’était lui aussi un peu défait, faisant retomber de grosses boucles blondes sur la délicieuse figure de notre ingénue qui soutint le regard de Shean…

« Enchantée monseigneur. Je m’appelle Charlie De Volanges et, comme vous avez dût le constater, je ne suis pas ici depuis longtemps. Pardonnez-moi pour tout à l’heure, je n’voulais pas vous offenser, seulement, avec toute cette poussière, s’aurait été Casimir que j’aurais dit la même chose. » Reprit la belle en posant ses mains sur ses hanches.

« De l’aide ? Euh… En fait j comptais prendre une douche mais je suis tombé sur ce grenier et… Oh mais non, je suis une grande fille et je me débrouille très bien toute seule ! Vous êtes simplement arrivé au mauvais moment voilà tout, c’était bien la première fois que je faisais tomber quelque ch… »

Elle fut coupée par une balle dégonflée qui lui atterrit sur la tête. Relevant son visage, elle leva les yeux vers le plafond avec une grimace d’insatisfaction :

« Hé… ? » Puis revenant à ses moutons, plus déterminée que jamais « Je disais donc, ô grand jamais je ne me suis déjà retrouvé dans une situation aussi… »

Là, ce fut tout un tas d’objets multiples et variées qui lui tombèrent dessus en un bruit de métal qui tombe sur le sol. Il y eut un silence… Quand une petite voix sous les décombre sembla conclure :

« … Dégradante… »

La honte… pourquoi elle ? Qu’avait-elle fait pour mériter ça ? Ivre de colère, la petite poupée se dépatouilla assez péniblement pour ressortir à nouveau de tout ce bazar lorsqu’elle remarqua qu’elle venait de perdre sa chaussure. Rah ! S’en était trop ! Shean devait bien rire >_< L’aristocrate se mit à rougir de confusion tout en remarquant plusieurs égratignure que cette dernière avalanche lui avait gracieusement offerte…

« En fait… » Murmura-t-elle à l’attention du jeune homme « Je veux bien de l’aide… »

Ce garçon l’intriguait… Par ses manières d’abord, mais surtout par la façon qu’il avait de la regarder. Il y avait une sorte d’envie à l’intérieur de ce regard noir que la belle n’arrivait pas à véritablement saisir, mais il y avait aussi des millions d’autres choses qui transparaissaient… Il avait dût vivre pas mal de choses douloureuses, c’était du moins ce qu’en conclu Charlie en plissant ses yeux bleus, de manière à affûter sa vue. Mais qui était ce Shean Kurtis ? Un homme bon ? Ou un vulgaire assassin ? Etait-il les deux ? Possédait-il un sens moral ? Toutes ces questions ne pouvaient que rendre cet instant plus excitant encore, et l’aristocrate se voyait bien bosser sur ce profil les jours qui allaient suivre. Alors Shean, qui es-tu ? A quoi se résume ta morale ? Partisan de Choderlos De Laclos ou de Shakespeare ? Traduction : vises-tu le plaisir du mal ou le bien commun ? La première solution paraissait la plus probable après tout, nous n’étions pas là dans un cloître de bonnes sœurs ! Remarque, il pouvait être n’importe qui ou quoi, avoir fait les pires choses… Cela n’en toucherait pas plus notre ingénue qui se bornait à rester fidèle à ses principes. Elle ne dérangeait personne, laissait faire les choses tant que ça n’empiétait pas sur ses propres terrains et tant que ça ne lui faisait pas du tort. Bin oui… Quand même hein >_< Toujours est-il qu’elle ignorait complètement la véritable nature de son interlocuteur et encore plus le fait qu’il ait pu se faire toutes les filles d’Anguish. Est-ce que cela lui ferait peur ? Se montrerait-elle étonnée ? Foncièrement en colère ? Effrayée ? Ou resterait-elle muette comme une tombe ? C’est ce qu’on allait très vite savoir…

Son rire était une grave mélodie, un véritable plaisir pour les oreilles et comme on dit : la thérapie du rire et contagieuse ! C’est ainsi que la jeune femme dût employer d’un effort considérable pour ne pas se laisser entraîner avec celui de Shean. Mais en fait, qu’est-ce qu’il y avait de drôle exactement ? o_O La petite princesse se creusa un instant les ménages jusqu’à comprendre : ELLE ?? O_O Et pourquoi donc ? Elle s’était fait mal ! Et en plus ça continuait ! Et… Rah ces mecs, qu’elle indulgence, qu’elle pudeur ! Je vous jure… En voilà un qui méritait des claques. Or ce n’était peut être pas le moment puisque d’un autre côté, rappelons qu’elle venait de poser son royaf fessier en ses lieux et qu’il était peu recommandable de se faire déjà des ennemis… Encore moins lorsque ces derniers font deux fois votre taille et 2 fois votre poids ^___^ Hahem, donc, restons zen. Charlie tenta de justifier sa maladresse par la malchance. Mais surtout, elle essaya tant bien que mal de lui faire avaler le fait que c’était bien là la première fois qu’elle se ridiculisait ainsi. Chose qui aurait eut une chance – certes minime – de fonctionner si le contenu de tout un placard ne lui était pas tombé sur la tête. Aï… Aï… Aï… A moitié assommée, il fallut quelques secondes à l’héritière De Volanges pour se remettre les idées en place. Son charmant interlocuteur lui demanda alors quelque chose de très, mais alors très trèèèèèès stupide : allait-elle bien. Mais voui bien sûr, elle venait juste de se prendre l’intégral contenu du parfait placard « foure-merde » dans la face pour la deuxième fois précisons, mais à part ça… Ouai ça allait plutôt bien.

Elle avait envie de pleurer maintenant, c’était injuste… Pourquoi fallait-il qu’elle se prenne tous les malheurs du monde ( ou plutôt, de la pièce) sur les genoux alors qu’à l’origine, elle ne demandait qu’une simple douche. Au moins, si elle devait se doucher un jour, elle ne le ferait pas pour rien. La tête baissée, les cheveux devant son adorable visage de poupée, Charlie sentie une effluve d’un parfum agréable lui arriver aux narines… Chean s’était accroupis juste devant elle, un sourire narquois dessiné sur ses lèvres gourmandes… Elle n’osait même plus le regarder en face tellement elle se sentait laide, comme une vieille machine rouillée qu’on avait plus qu’à foutre à la casse. Le contacte de la main de monsieur sur sa figure la contraint cependant à changer de tactique et à visser son regard bleuté et luisant droit dans celui de son charmant interlocuteur. Les anges ? Jaloux ? C’était joliment dit… et la princesse parvint à esquisser un petit sourire bien malgré elle. Puis ses doigts vinrent caresser ses boucles blondes et Charlie fut obligée de rougir plus encore. Elle n’était pas niaise comme fille, mais timide ça, oui, et surtout avec la gente masculine ! Fronçant les sourcils lorsqu’il retira par des gestes doux la poussière qu’elle avait sur son joli minois, elle afficha une mimique de pure incompréhension lorsqu’il approcha sa tête de la sienne, jusqu’à ce que son souffle rebondisse sur sa peau hâlée.

« Jeune homme, retenez vos ardeurs… » Réussit-elle à prononcer comme une plaisanterie d’une voix faussement hautaine comme si elle voulait caricaturée les nobles de son espèce.

Ce qu’il lui révéla ensuite la fit pâlir et surtout, elle déglutit difficilement. Gné ? De quoi ? Pardon ? Vous pouvez répéter la question ? C’était pas une question ? Ah d’accord… C’était plus fort qu’elle, et la donzelle ne parvint pas à garder son sérieux. Dans ces moments là, sa seule défense était la bêtise, l’humour ou le grand n’importe quoi. Mais jamais elle n’agissait comme les autres du style « Enfoiré, comment oses-tu ! J’vais t’couper les couilles, bâtard !! » Non, ce n’était pas du Charlie ça. Coincée contre le mur, elle ne put que réprimer un frissonnement lorsque les lèvres du Don Juan vinrent effleurer les siennes, comme un divin poison. Elle se mordit la lèvre inférieure et tenta de trouver quoi rétorquer afin de se réveiller le lendemain matin… Encore vierge.

« Le plus séduisant je n’en doute pas, Euh mais d’accord, j’vous ferais signe si jamais j’ai une envie pressante Ahah… Ah… Ah…………. »

Gros blanc. C’était nul purée c’était nul ! Certes passer une nuit avec cet homme ne la dérangerait pas. Il était beau, bien fait, et sa voix était une mélodie pour ses oreilles musicales… Seulement elle avait peur, trop peur. Et si elle faisait en sorte de garder ses airs nobles, sous le masque, elle ne faisait pas la fière. Si jusque là elle n’avait accepter qu’aucun « mâle » ne partage sa couche, c’était aussi parce qu’elle se savait totalement ignorante à propos de tout mais aussi que sa boulimie avait fini par la convaincre qu’elle était une fille repoussante. Non ! Elle n’était pas qu’un simple objet ! Plus maintenant ! Soutenant le regard du violeur, elle leva son bras écorché d’où quelques filets de sang dégorgeaient…

« Tu n’veux pas m’aider… A trouver les douches ? Ça me fait mal. » Avait-elle murmurer d’une petite voix en reprenant peu à peu le contrôle d’elle-même. « Je n’veux pas qu’on me viole » reprit-elle en retirant un morceau de vers de son coude. « Je veux faire l’amour, c’est différent. »

Elle avait parlé d’une voix claire, montrant là que ce n’était pas une invitation pour Shean mais bien sa façon de voir les choses. Il pouvait violer qui il voulait, mais elle désirait plus que tout perdre sa virginité dans l’honneur. Ressentir du plaisir. Et courir pour tenter d’échapper à ce garçon était inutile sauf si l’on voulait exciter la bête…

[Hj: j'me suis amusée, enjoy <3 xD ]


Le fait que Shean était un homme séduisant… Etait indéniable. Charlie ne voyait pas pourquoi elle devrait se borner à mentir alors que ce garçon avait tout d’un parfait dandy. Néanmoins, elle ne lui laissait pas la satisfaction de lire le désir qu’elle entretenait pour lui. Un désir minime comparé à l’angoisse qui lui avait entouré les entrailles… Mais tout de même présent. Elle avait parlé franchement, parce qu’elle le savait apte à comprendre le sens de ses paroles… Qu’elle femme préférait être violée plutôt que de faire l’amour ? Et bien, aussi surprenant que cela puisse paraître, certaines cherchaient tout de même la petite bête en venant provoquer leur agresseur. A croire qu’elles aiment se faire maltraiter. Mais notre petite aristocrate était plus fragile que la plupart de ces autres donzelles, du haut de ses 1m55, elle ne faisait peur à personne. Et ce n’était pas non plus ses misérables 35 kilos qui allaient changer la donne. C’était à peine si elle arrivait à atteindre le haut du torse de son interlocuteur et ce, même avec encore une chaussure… Tiens c’est vrai ça, elle avait perdue un de ces merveilleux godillons ! Il était peut être temps de lancer une recherche, le pauvre devait étouffé sous cette masse de décombres ! Rah, de belles petites chaussures au talon style Louis XVI et aux dorures impeccables. La barbe ! Bientôt, elle aurait écumé toute sa garde robe à cette allure… Maladroite petite poupée…

Ça pourra s’arranger ? Comment ça ? Euh… Mais, qu’est-ce qui pouvait bien exciter cet homme chez elle ? Sa petite taille ?? >_< Ses cheveux blonds à la limite ? Ou était-il simplement un grand dévoreur de femmes ? Cette dernière proposition semblait la plus probable, et Charlie fut contrainte de ravaler sa salive tout en fronçant les sourcils lorsque le doigt du jeune homme longea la peau de son cou, de sa gorge jusqu’à la limite de son décolleté. Elle rougie encore, et le regard insistant de Shean n’arrangeait pas les choses… Il fallait qu’il la relâche où elle finirait par lui griffer son beau visage ! Non, elle était trop intelligente pour céder à ce genre de caprice. De plus, si elle succombait à la violence, il y avait peu de chance pour qu’elle s’en sorte indemne fasse à ce colosse… Mieux valait continuer de se taire ou de faire diversion. Sa petite main poussiéreuse s’empara alors de celle du violeur comme pour qu’il cesse de la toucher ainsi. Elle l’avait en quelque sorte emprisonnée dans sa poigne de petite fille tandis qu’il reprit la parole, son souffle rebondissant sur son oreille. Ouh que c’était bon… Comment un simple soupire sur cet endroit précis pouvait-il autant l’exciter ? C’était pas humain ! O_O si ? xD

Prendre soin d’elle ? Il était temps… mais alors qu’il commence par cesser cette torture avec sa délicieuse bouche ! Et qu’il l’emmène vers les douches nom d’un chien ! Charlie relâcha la main de son interlocuteur qui s’éloigna, prêt à la guider là où elle le désirait… La belle leva les yeux vers le plafond l’air de dire « pas trop tôt. » Reprenant une partie de sa bonne humeur, elle sautilla jusqu’au Don Juan et lui pris le bras, comme une enfant. Il lui faisait peur… mais ce qui était le plus étrange, c’est qu’il la rassurait en même temps. Qu’il ne la laisse pas seule… Car rien n’effrayait plus notre princesse que le noir… Tous les deux descendirent des escaliers puis empruntèrent quelques couloirs pour parvenir à la pièce tant attendue. Entre-temps, l’héritière De Volanges manqua plusieurs fois de se casser la figures, boitillante… Elle finit par stopper leur marche :

« Attends. » Dit-elle à son cavalier en se courbant en deux, sans lâcher son bras, afin de retirer son autre chaussure.

Nue pied, elle se sentie tout de suite mieux. Après tout, n’allait-elle pas prendre une douche ? Qu’importe si elle se salissait maintenant…

« C’est bon, on peut y aller. » Reprit-elle de sa voix mélodieuse en affichant un petit sourire.

Enfin arrivés, Charlie poussa un soupire de soulagement. Lâchant Shean, elle couru presque jusqu’aux lavabos et se rinça immédiatement son bras écorché, faisant dégouliner une eau tintée de sang jusqu’au dans les tuyauteries. Elle et ses manières de princesse, on aurait pu croire que c’était la première fois qu’elle se trouvait blessée, mais en vérité, elle s’était plusieurs fois fait battre par les filles qui partageaient son dortoir et réveillée le lendemain avec des hématomes plein le visage et le corps, le nez cassé et j’en passe… Se rinçant ensuite le visage, sa peau redevint toute blanche, comme à l’initiale… Tournant son regard vers son accompagnateur, elle lui envoya une grimace ironique avant de lui jeter de l’eau dans la figure et de rire comme une bienheureuse insouciante. C’était comme si elle avait oublié a qui elle avait affaire… Drôle de phénomène. Revenant vers lui, elle leva la tête pour enfoncer ses pupilles bleues pâles dans les siennes… Inspectant dans les moindres détails cette face qu’elle n’avait pas encore vraiment admiré. Elle constata lors qu’il avait une cicatrice sur la joue, comme une fossette accentuée… ne pouvant s’en empêcher, elle glissa son pouce dessus… Comme si elle voulait la redessiner avec ce geste.

« Vous savez que l’attente est meilleure que le résultat lui-même ? » murmura-t-elle alors en déposant sa tête sur son torse. « Si vous me consommez tout de suite, après ça, je ne représenterait plus rien pour vous qu’une proie comme les autres… Je veux bien me plier à vos caprices… mais je n’veux pas non plus vous satisfaire entièrement. Est-ce que vous aimez les défis ? Non ? Moi j’adore… » Elle se hissa sur la pointe de ses pieds et enroula ses bras autours de la nuque du jeune impudent, approchant sensuellement ses lèvres roses et charnues des siennes… « Que vous êtes beau monsieur Kurtis, dommage que vous en ayez conscience… ça perd de son charme. » Elle déposa un rapide baiser sur sa bouche tiède « Si vous ne me pénétrez pas cette nuit, soyez sûre que je vous récompenserais très prochainement, et à ma façon. Sinon, prenez donc votre pied et restez-en à votre routine ! »

Elle s’écarta et défit son chignon, laissant ses boucles d’or retomber sur ses épaules. Alors, allait-il résister à la tentation de lui faire l’amour cette nuit et ainsi, découvrir une autre bien plus agréable surprise ? Ou allait-il se laisser dominer par ses passions stupides sans jouer avec ce qui lui était donné ? Charlie était d’humeur joueuse, et câline aussi… Ces conditions n’interdisaient en rien qu’ils s’amusent tout de même ce soir… mais seulement avec les mains et la bouche… Popaul devrait rester dans le pantalon !

Il était tout à fait normal que notre petite et frêle aristocrate se sente quelque peu… Oppressée par la présence de ce Monsieur Kurtis. Il avait dans ses yeux une lueur qui en disait long sur ses désirs en cet instant, et tandis qu’elle l’embrassait furtivement tout en lui proposant un marché, Charlie jouait avec un véritable volcan prêt à entrer en éruption à tout moment. Il n’était pas méchant non, ni violent d’ailleurs… Mais il ressemblait à une vraie bête sauvage, le genre d’animal qui peut vous sauter dessus n’importe quand et sans prévenir. Dommage… Mais elle n’était pas une proie facile. Cela faisait bien longtemps qu’il aurait pu déjà faire d’elle son plat de résistance… Mais il ne l’avait pas fait. Et vous savez pourquoi ? Parce qu’il s’amusait c’est vrai… mais aussi parce qu’elle l’intriguait. Première caractéristique de Charlie. Une demoiselle bien différente des autres dans le sens où elle n’agissait jamais comme on le prévoyait. C’est pourquoi elle ne voyait pas en Shean qu’un ennemi, et qu’importe s’il eut déjà fait du mal autours de lui. Elle n’était pas concernée, et elle s’en moquait comme de sa première paire de chaussettes. Avait-il l’intention de la violer maintenant ? De lui déchirer le ventre et de détruire la seule demoiselle ici encore capable de rire et de l’amuser ? Elle n’en doutait pas. Pourtant, elle se persuadait qu’il ne le ferait pas. Mais pour cela, elle devrait l’entretenir, lui donner une partie de ce qu’il veut sans pour autant le satisfaire entièrement. Elle devait l’exciter, lui faire plaisir et le frustrer à la fois. Et là, enfin, il connaîtrait le désir de l’attente. Ce délicieux poison que ne peux que vous faire apprécier plus encore ce moment où vous obtenez enfin ce que vous cherchez.

Shean s’avança vers elle, Charlie venait de détacher ses cheveux blonds et brillants qui retombaient en cascade sur ses épaules et son dos. Elle levait les yeux vers lui sans montrer signe d’angoisse. Elle n’avait presque plus peur de lui… Et je dis bien presque. Par contre, elle avait envie de lui ça c’était sûr. Ce pari comptait aussi pour elle, résisterait-elle l’étreinte de son chevalier ? Oui ! Oh que oui ! Et surtout quand elle pensait à ce qu’elle allait lui « offrir » en contrepartie, demain peut être… ou les jours suivant qu’importe, si jamais il relevait le défi. Il glissa sa main sur sa nuque, soulevant sa longue tignasse pour ensuite l’embrasser sensuellement, sachant très bien ce qu’il faisait. L’aristocrate fronça les sourcils lorsqu’il répondit qu’il avait bien envie de se mettre à table tout de suite. Hey ! Minute bonhomme ! Etait-il complètement ignorant ?! Ne savait-il pas ce qu’il allait rater si jamais il forçait l’entrer de son entre ? Charlie se crispa légèrement en reniflant le parfum de monsieur, un peu trop proche d’elle à son goût. C’est alors qu’une petite pression lui indique que l’attache qui se trouvait dans son dos n’était… plus là. Elle n’eut le temps de ne rien faire, même pas bouger son petit orteil du pied gauche que déjà, elle se trouvait presque toute nue devant son interlocuteur. Ne lui restait que son joli boxer à dentelles. Qu’elle aille prendre sa douche ? Il acceptait donc ?? Sans pouvoir s’en empêcher, un large sourire version banane se traça sur les lèvres de l’héritière De Volanges qui lui sauta au cou avec un « Youpiiiiiii » très nature.

« Tu ne le regretteras pas… » Lui assura-t-elle en venant frotter son nez contre le sien.

Puis elle obéît, se dirigeant progressivement vers les douches lorsqu’elle remarqua qu’il se déshabillai lui aussi. N’écoutant que son « ça », Charlie fit bien attention de ne pas en rater une miette de son petit regard de renard. Elle rougie même lorsqu’il retira le bas et se retourna en affichant une mimique ahurie. Nom d’un ch… C’était la première fois qu’elle voyait un… Une… Le… Mais c’était EnOorme !! xD Cela lui fit d’autant plus peur qu’elle savait que ce machin devait entrer dans son jardin secret. Elle, toute petite et toute menue. Nan, y’avait un problème, ça ne pouvait pas être possible O.O Ah… pauvre ignorante qu’elle était de croire qu’un sexe masculin gardait la même taille de bébé à adulte +ZBAF+ Enfin bref, elle se fit du vent à l’aide de ses mains lorsqu’elle écouta l’eau couler. Il prenait sa douche ?! Ah mais… Mais ‘fallait l’attendre !!! L’eau était froide… Elle était là pour le réchauffer. Retirant son dernier sous-vêtement, elle se hissa jusqu’à lui et entoura sa taille de ses bras afin de le serrer contre elle, déposant au passage, sa tête sur sa poitrine. Là elle commença à tanguer sur ses pieds comme pour le bercer au même rythme qu’elle, un sourire angélique lui fendant son joli minois de cire parfait. Elle commença alors à déposer quelques baisers sur sa peau hâlée, sur son torse d’abord puis remonta jusqu’à ses épaules en se hissant à nouveau sur la toute pointe de ses doigts de pieds. Et oui, ça aide d’avoir fait de la danse pendant 8 ans ! Déposant son regard de velours dans celui de Shean, elle observait ses réactions sans s’arrêter pour autant. Son corps était bardé de cicatrices plus ou moins profondes, et elle s’amusait à les redessiner de ses doigts fins puis s’empara de la bouche du jeune homme avec la sienne, jouant de sa langue jusqu’à ce qu’elle sente popaul durcir contre son ventre. Ça ne venait pas ? Rah ! Mais ça marchait comment alors ? >_< Fallait-il flatter l’égo de monseigneur ? La belle afficha un air faussement contrarié et glissa sa main dans les cheveux bruns du garçon.

« Rien ne nous interdit de nous amuser ce soir… Je suis peut être novice en la matière, mais je sais ce qui plaît aux hommes… » Susurra-t-elle tout en se laissant doucement glisser le long de son torse, puis de son ventre jusqu’à se mettre à genoux.

Wow ! Pile poil la taille adéquate pour entamer ce qu’elle voulait faire ! C’est-y pas merveilleux ça ? *o* La princesse s’empara du membre viril de son compagnon de douche et commença par le caresser avec ses paumes. C’était… Bizarre comme sensation. Mais c’était tout doux et surtout tout mou pour le moment. (xD) Jetant un dernier coup d’œil au visage de l’éphèbe, Charlie lui offrir un sourire coquin puis sortit sa langue afin de jouer avec ce majestueux organe. Elle joua oui, et un bon moment avant de le prendre entièrement dans sa bouche et d’entamer des vas et viens. Il ne la déflorerait pas ce soir… Autant lui donner une bonne compensation non ? Mais le manque d’expérience fit qu’elle oublia complètement ce qui arrivait comme le « mâle » jouissait : autrement dit, le sperme. Et c’est ce qui dégoulina dans sa bouche alors qu’elle s’attelait à faire le mieux possible. Ecarquillant subitement les yeux elle s’écarta en un sursaut et recracha la semence dans la douche comme une gamine à qui on aurait fait goûter des épinards pour la première fois. Lorsqu’enfin elle eut fini de tousser, elle se releva en s’aidant du bras de Shean et esquissa un rictus de confusion. Ses joues rosirent subitement tandis qu’elle déposa une nouvelle fois son front sur la ferme poitrine de son partenaire en fermant les yeux. Sans s’en rendre compte, elle grelottait de froid.

« Je… Je ferais mieux la prochaine fois… » Q’enquit-elle en se serrant plus fort contre lui. « Mais prends-moi dans tes bras maintenant, s’il-te-plaît… »

Et oui, Charlie avait toujours été comme ça. Elle avait reçu beaucoup d’amour étant petite ou du moins, elle savait ce que c’était, mais depuis son enfermement dans la maison de redressement en Allemagne… Plus rien. Que des coups et des moqueries. Ainsi, elle venait tout juste de trouver quelqu’un qui ne lui avait pas encore fait du mal, et ressentait un grand besoin de chaleur… De tendresse. Elle n’allait pas lui demander ça, ce serait sans doute trop pour lui, alors elle se contentait de lui proposer le « minimum syndical » et donc, de la garder contre lui et de la récompenser pour l’effort qu’elle venait de faire.

Pour Charlie, le rêve s’était arrêté à partir du moment où elle s’était brisée une cheville suite à une figure ratée en danse classique. Elle avait tout pour devenir une grande étoile de la danse : la taille, la grâce, la beauté… Mais tout s’était écroulé en l’espace d’une petite minute. Elle ne s’en était jamais plainte et pourtant, l’amertume était grande. A cette époque elle avait 12 ans, et savait que plus jamais elle ne pourrait se mouvoir comme avant, sa cheville étant condamnée à rester fragile. Mais elle avait le chant aussi, mademoiselle chantait comme un rossignol. Elle possédait une voix envoûtante, quelque chose d’inné qui savait faire oublier aux autres… l’intégralité de leurs soucis. Et non, elle ne s’arrêtait pratiquement jamais de chanter ou au moins de fredonner quelques divines paroles. De toute évidence, son avenir était ici, à Anguish… pourquoi vouloir contrer la force d’un destin misérable ? Et puis, voyons les choses de façon positive : elle allait peut être commencer une vie bien différente ici, rencontrer quelques personnes avec lesquelles elle se sentirait bien, d’autres qu’elle devra éviter… Au jour d’aujourd’hui, la belle ne se plaignait de rien, tout comme Shean, elle préférait profiter de l’instant présent et non pas d’imaginer des choses impossibles ce qui sen résumerait à du masochisme. Regardez donc : comment pouvait-elle prévoir que cette soirée finirait ainsi ? Elle qui jusque là n’avait jamais dévoilé une infime partie de son corps à un homme, voilà qu’elle se trouvait à l’enlacer, intégralement nue après lui avoir gracieusement offert une fellation. Comme quoi… il ne faut jurer de rien ! Hypnotisée par son guide, elle prenait un malin plaisir à en faire de même en se laissant désirer. Elle et son petit corps qui ne dépassait pas le milieu de la poitrine de son amant.

Quelle délicieuse torture… Shean semblait apprécier cet attouchement ce qui avait encouragé l’aristocrate à persévérer jusqu’à sa jouissance. Etrangement, ce geste l’excitait elle aussi, le voir fermer les yeux et soupirer de plaisir était un véritable délice pour son inconscient, elle se sentait forte et avait l’impression de le tenir tout entier dans sa main alors qu’elle ne tenait en fait que son membre. Mais c’était là l’ultime faiblesse des mâles n’est-ce pas ? Ainsi que leur plus grande fierté. Charlie n’était pas sotte, il aurait suffit qu’elle soit une vraie garce et qu’elle planque un couteau pour lui retirer toute envie de violer. Seulement elle n’en avait pas envie car, malgré elle, ce qu’elle faisait, elle le faisait aussi pour elle-même. Bon bien sûr, le moment de l’éjaculation fut beaucoup moins glamour et la princesse avait partiellement oublié que cet engin ne fonctionnait pas tout à fait comme le sien et qu’il en résultait toujours quelque chose au moment de l’orgasme. Elle avait donc recraché cette semence infâme sur le carrelage puis, honteuse, s’était pressée contre son interlocuteur et s’excusant d’abord puis en lui demandant de la prendre dans ses bras. Ce qu’il fit une fois qu’il eut cessé de rire à gorge déployé. Il afficha un sourire resplendissant qui fit bondir les yeux de Charlie hors de leurs orbites (xD) puis ils restèrent enlacés ainsi un bon moment, pendant que Shean déposait quelques baiser sur le haut du crâne de sa partenaire mais aussi sur son minois de chaton. Elle avait fermé les yeux, profitant d’un instant de douceur, le genre de gâterie qu’elle n’avait pas reçu depuis au moins 5 ans. C’était agréable de se reposer contre un garçon, elle aurait dû croire ses copines lorsqu’elles lui racontaient leurs soirées avec leurs petits copains. Seulement à cette époque, la jeune fille n’était pas intéressée par la gente masculine et préférait jouer dans son jardin ou sauter à la corde.

Elle avait placé son doigt sur cette fameuse cicatrice causée par une balle, en plein milieu du ventre du violeur lorsque ce dernier donna un violent coup sur le robinet, faisant sursauter Charlie mais aussi couler de l’eau tiède. Enfin… Elle ne grelottait plus. C’était un véritable délice ! Cet homme faisait des miracles ? Oh… Elle n’avait encore rien vu Elle lui sourit donc en relevant sa figure pâle puis en appuyant son menton sur sa ligne abdominale… Lorsqu’il reprit la parole, lui informant que sa fellation n’était pas mal… Du tout. A oui ? A en juger par sa tête de tout à l’heure, il n’y avait pas vraiment de doute à avoir là-dessus. L’héritière De Volanges s’apprêtait à lui répondre quelque chose lorsqu’elle se retrouva plaquer contre le mur d’en face. Surprise, elle prit d’abord un peu peur et essaya de se libérer lorsqu’il débuta une somptueuse torture en commençant par embrasser sa gorge puis sa poitrine. La belle en eut le souffle coupé, ce serait la première fois qu’on la touchait ainsi, lui faisant découvrir quelques vices cachés… Et le plaisir de la chair. Elle voulue d’abord le repousser, la peur lui sciant le ventre mais lorsqu’il s’attaqua à ses petites seins, elle en oublia presque où ils se trouvaient en poussa un long soupire de pure délectation. Oh non, qu’il ne s’arrête surtout pas… Encore ! Elle avait à son tour glissé sa main dans ses cheveu bruns et mouillés lorsqu’il descendit plus bas encore, suivant de ses mains la courbe de sa colonne vertébrale, la chute de ses reins tandis que de sa langue, il titillait son nombril puis… Puis… Charlie écarquilla les yeux. Il n’avait pas le droit de la toucher ici ! Ça ne se faisait pas ! C’était… Interdit… Mais le plaisir qui en résulta fut trop puissant pour qu’elle n’agisse en contresens et, même si elle ressentait une forme de honte, elle se mordit la lèvre inférieur pour ne pas gémir sous les pulsions de son ventre, comme des millions de papillons qui faisaient la fête proche de sa vessie. Puis elle commença à se sentir un peu mal, comme si elle avait de la fièvre… Ses mains devinrent moites et elle dut s’appuyer contre le mur pour ne pas s’écrouler. L’eau froide l’aidait à ne pas perdre la notion des choses malgré tout, elle tenta de raisonner son chevalier en reprenant la parole, telle une supplique :

« Shean je… Je n’me sens pas… Très bien. S’il te plaît j’ai… Chaud… Ahhh… »

Evidemment, pucelle comme elle l’était, elle n’avait jamais connu ça auparavant. Sauf qu’elle n’était pas malade… c’était étrange, d’un côté elle se sentait vraiment mal, comme oppressée de tous les côtés et comme si elle avait perdu le contrôle de son propre corps… mais de l’autre elle n’aurait arrêté ça pour rien au monde. En vérité, elle était en proie à un violent orgasme, voilà ce qu’elle avait. D’ailleurs, elle ne tarda pas à jouir quelques secondes seulement après avoir parlé et poussa un cris qu’elle étouffa en plaquant ses mains sur sa bouche. Nom d’un chien ! O.O C’était quoi ça ?! Haletante, la donzelle attendit que son petit magicien ne se relève pour se laisser tomber dans ses bras. Quelque chose de chaud s’écoulait d’entre ses jambes et elle prit presque peur. Mais elle essaya de ne pas y faire attention : après tout, c’était un domaine qu’elle ne connaissait pas, tout cela semblait normal aux yeux de Shean. Il n’y avait donc pas à s’inquiéter. Sauf que Charlie avait toujours eu une peur bleue d’elle-même, elle s’imaginait toujours différente dans le sens où il fallait toujours qu’elle ne soit pas foutue comme les autres. Alors c’était ça le 7ème ciel ? Elle rouvrit les yeux et avait repris une partie de son souffle. Levant doucement son bras droit, elle déposa délicatement sa paume sur la joue du prisonnier et caressa celle-ci…

« Demain… Demain vous aurez votre dû, je tiens toujours promesse… Vous avez tenu la votre. Oh non, je vous ais tutoyé tout à l’heure, en plus vous m’avez vu toute nue alors… pourquoi en rester à ce genre de formalité ? »

Elle esquissa un sourire affichant sa fatigue. Etant donné qu’elle n’avait rien avalé depuis des jours, qu’elle était haute comme trois pommes et qu’elle venait de subir un orgasme mémorable… c’était compréhensible. Cependant elle reprit :

« Tu es quelqu’un de mauvais, je l’sais, tout comme la plupart des gens ici… Mais je t’aime bien déjà. Tu as un toupet adorable tu le sais ça ? J’ai du mal à t’imaginer en petit garçon sage – elle rit – t’as un visage d’ange déchu. Et tu as l’air un peu triste aussi… mais je suppose qu’on l’est tous ici… Et que mon tour viendra prochainement. »

Elle avait baissé les yeux à cette dernière phrase puis s’était écartée du garçon pour se diriger vers ses vêtements et enfiler sa petite culotte.

L’amour… Ah l’amour ! On en disait tellement de bien… mais tellement de mal aussi. Charlie était incapable de juger par elle-même étant donné qu’elle n’avait encore jamais connu ce curieux sentiment. Elle ignorait jusqu’à ce que cela fait de sentir son cœur battre à une folle allure lorsque l’on croise l’être aimé. Mais contrairement à d’autres, ce n’était pas parce qu’elle avait un « cœur de glace » comme on pouvait le lire dans certains romans bons marchés avant que ce fameux héro névrosé ne tombe finalement raide dingue de l’héroïne. Non, elle avait un cœur tout mou si vous voulez tout savoir, et elle se savait vulnérable à cette passion ce qui lui faisait d’autant plus peur. Un jour elle tomberait amoureuse… Demain, dans un mois ou dans un an qu’importe, elle souffrirait elle aussi. Elle et son petit cœur d’artichaut. Evidemment, elle tentait de dissimuler cette faiblesse, et jusque là, elle y était parvenue avec brio, ne versant aucune larme depuis qu’elle avait assassiné les filles de son dortoir en Allemagne. Aucune. Il n’y avait pas de raison de pleurer tout le temps, de plus, ça ne servait à rien. Sauf… Parfois. Oui parfois verser des larmes peut libérer… lorsque ça ne devient pas une vilaine habitude ! La seule personne qu’elle supportait voir verser des torrents et des torrents de larmes… c’était Diva. Parce qu’elle était sa meilleure amie et qu’elle n’allait pas la gifler en lui ordonnant d’arrêter. Dire qu’elle ignorait encore complètement la relation qu’avait eut cette dernière avec ce garçon, Shean Kurtis. Elle n’en savait strictement rien et c’était peut être mieux… En particulier pour mademoiselle Handcott qui n’apprécierait peut être pas de savoir que sa « bestouille » couchait avec son ex. Qu’importe ! Elle n’avait pas à le savoir !

Charlie ressentait de la fatigue oui… Mais elle se doutait que ce qu’elle venait de vivre n’était effectivement rien comparé à ce qu’il allait lui faire lorsqu’elle reviendrait le voir afin de respecter sa promesse. Allait-il être violent ? Elle espérait bien que non… ou elle n’aurait plus qu’à ravaler ses gémissements de souffrance. C’était sa toue première fois ne l’oublions pas, et même si Shean n’était pas vraiment un homme de moral, il pouvait bien comprendre ça. Chaque fille réagissait différemment lors de leur premier rapport, et la belle aristocrate n’avait aucune idée de ce qui allait se passer, ni même de ce qu’elle allait découvrir. D’un côté elle avait hâte, de l’autre… prolonger l’attente n’en serait que meilleur… Ainsi donc elle s’était laissée choir dans les bras de son apollon et tenté de reprendre une respiration normale tout en lui caressant doucement la joue. Comme il était beau ! C’était profondément injuste… Pour les autres hommes, pas pour les femmes ! Affichant un pauvre sourire conquis, Charlie ferma les yeux lorsqu’il répondit à sa remarque. Jamais un garçon sage ? Oh mais il avait été comme tous les enfants… jusqu’à un certain âge. Mais à la naissance, nous sommes tous égaux. Tout comme devant la mort. Qui avait dit ça ? Socrate ? Kant ? Descartes ? Elle ne se souvenait plus… Et ce simple fait la contraria. Enfin elle se hissa jusqu’à ses vêtements et remis d’abord sa culotte et tant pis si elle était mouillée. Elle commença ensuite par revêtir sa robe mais heureusement, son interlocuteur s’en mêla alors qu’elle galérait à la refermer. Il l’a fit d’abord pivoter puis ajouta qu’il irait chercher sa fameuse chaussure qu’elle avait malencontreusement perdue dans les décombres tout à l’heure. La jeune femme voulue lui répondre avec un large sourire mais trop tard, il était déjà parti vers les miroirs pour se recoiffer tout en murmurant une phrase qu’elle ne compris pas. Comment ça un avantage ? De quoi il parlait ? Ce n’était pas de l’inquiétude… Juste quelques points d’interrogations.

Lissant les pans de sa robe avec ses mains, elle attrapa son autre grolle qu’elle garda dans sa main droite et de son bras gauche, entoura la nuque de son chevalier, s’étant surélevée sur la toute pointe de ses pieds encore une fois. C’que c’était blasant d’être toute petite comme ça… on ne pouvait même pas embrasser sans faire un effort considérable. Néanmoins, elle réussie à déposer un baiser sur ses lèvres qu’elle trouvait si particulières. Leur forme… Elle aimait bien leur forme. Il n’avait pas une bouche comme les autres, mais ce qu’elle appréciait par-dessus tout, c’était ses allures gourmandes. Charlie devenait accros aux baisers ? Peut être bien oui… Avant Shean, elle avait déjà « bizouté » quelques garçons, mais ça n’avait rien à voir. Là c’était… plus puissant. Plus chaud aussi et dangereux. Car oui elle ne connaissait pas encore véritablement cet homme, il pouvait très bien redevenir d’un seul coup une bête sauvage et lui faire du mal. Non… Elle n’y pensait pas et préférait rester naturelle.

« Et bien, allons-y tous les deux… » Susurra-t-elle à son oreille en parlant de sa chaussure.

Observant un instant les courbes de sa musculature qui ressortaient sous sa chemise humide, elle reprit en le regardant droit dans les yeux :

« Après je vous laisse tranquille c’est promis… Et j’irais me coucher bien sagement ! »

Elle retomba sur ses talons et replaça le col de notre dandy correctement. Sans même le savoir, elle avait toujours les jours rosies par son orgasme de tout à l’heure… Emotive cette petite perle ! S’emparant de la main de monsieur Kurtis, elle l’entraîna avec elle dans les couloirs jusqu’à ce qu’ils rejoignent à nouveau le grenier. Elle s’était souvenue de la route comme quoi, elle n’était pas un cas désespéré. Par contre, elle avait encore manquée de se rétamer dans les marches. Bon, ça, on la changera pas. Une fois qu’ils furent parvenus jusqu’à la fameuse pièce, elle ralentie le pas et ouvrit la porte qui s’était refermée entre-temps. Affichant une mimique de prudence, elle fronça les sourcils en voyant toute cette masse sombre dans laquelle elle devait entrer à nouveau. Elle avait toujours eu une peur phobique du noir, et là, de gros nuages avaient même recouverts la lune, empêchant celle-ci de produire le moindre rayon contrairement à précédemment. Bon… mais elle n’était pas seule, pourquoi s’emballer ? Replaçant une mèche de ses longs cheveux derrière son oreille, elle libéra Shean de son emprise et se plaça devant le tas parmi lequel sa chaussure devait se trouver. Mais elle n’avait pas tendu un bras pour la chercher que déjà quelque chose de lourd rebondit sur le haut de son crâne, la figeant immédiatement. Assommée ? Pas assommée ? Ce « BONG » avait montré que le coup n’avait pas été des plus légers. Charlie ne bougea pas pendant quelques secondes jusqu’à ce qu’elle ne commença par grimacer de douleur puis se laissa tomber sur les fesses.

« Aï.. » Gémit-elle en se frottant le crâne.

Non décidemment, elle n’avait pas de chance. Quelqu’un là-haut lui en voulait-il ? Honteuse, elle ne se releva pas et préféra se coller au mur en enfouissant sa tête dans ses bras.

« Binh… Vas-y tout seul, moi je bouge plus… j’en ais marre. » Dit-elle entre ses dents sans même redresser son joli minois.

Groarrrr (ah, ça commence bien xD) ce qu’il embrassait bien le cochon ! =O On ne pouvait pas dire que Charlie avait une large expérience en la matière mais quand même, elle savait ce qui était bon. C’est la raison pour laquelle elle ne pouvait s’empêcher de lui grignoter les lèvres tout le temps. Chaque fois qu’ils rompaient tout contacte corporel, elle revenait vers lui la minute qui suit pour lui voler un baiser. En plus, il répondait comme un roi à ces étreintes et sans violence. Juste de la douceur… Bon, il lui fallait se calmer, la donzelle, ou bientôt elle lui supplierait de lui faire l’amour, tout de suite et maintenant ! NON ! Elle avait autre chose en tête… Quelque chose de… Plus excitant encore… Plus érotique aussi. Ils venaient de passer un moment bien intime dans ces douches, c’est vrai, et notre petite blonde avait encore le goût salé/sucré… Enfin, assez désagréable en fait, du sperme de Monsieur Kurtis en bouche. Ça ne la dérangeait pas plus que ça tant cela s’était atténué, mais elle n recommencerait pas di tôt à le gratifier d’une telle orgie. La prochaine fois, elle prendrait un mouchoir (xD) Mais c’était pareil.. Qu’importe toutes ces sottises ! Elle n’avait de cesse de l’admirer en train de se rhabiller, de recouvrir son torse aux courbes et à la musculature parfaite du fin tissu de sa chemise noire… Quel éphèbe ! Un petit Dieu Grec aux allures de dandy. Baudelaire aurait put s’en inspirer pour une de ses poésies nommées désire ! Quelque chose d’aussi poignant que « Le port » et aussi sensuel et harmonieux que « La veuve ». Encore une fois, elle n’allait pas étaler sa culture littéraire à tout bout de champ où on la prendrait pour une fille encore plus cinglée qu’elle ne l’est. Shean Kurtis… Ce nom raisonnait dans ses oreilles comme un Gong. Il venait de lui faire connaître son premier orgasme, et sans même avoir recours à son membre viril… Juste de ses lèvres et de sa langue magique. Niah ! Comment avait-elle pu vivre jusqu’à maintenant sans savoir que l’on pouvait tout faire ne serai-ce qu’avec les mains ou le visage. C’était bon à savoir… En attendant, elle allait tout mettre en œuvre pour le satisfaire à son tour et à sa façon cette fois. Comme elle avait toujours voulu le faire… Il allait bien voir. Demain, après-demain, dans une semaine… Qu’importe ! Il aura son du !

Charlie avait brutalement rouvert les yeux… Pour se retrouver confronter à un nuage de poussière qui heureusement ne l’atteignit pas. Elle venait de prendre sa douche, ce n’était pas pour se coucher sale à nouveau. Au fait, pourquoi était-elle ici, contre le mur et surtout, que faisait-elle agenouillée sur le sol ? Sa douleur au crâne lui rappela qu’elle venait de se prendre un nouvel objet plutôt lourd et dur sur la tête… Ce qui expliquait pas mal de choses… « Voilà ton soulier ma belle. » Hein ? Ah oui ! Ils étaient tous les deux venus là pour récupérer son affaire ! Elle avait dut perdre connaissance une demie seconde, suffisante pour la déstabiliser. Ou alors elle s’était endormie, trop fatiguée pour espérer encore tenir longtemps debout. Il se moquait d’elle… ça se lisait dans son sourire mais surtout, par cet air fripon qu’il prenait pour la dévisager. Se tassant sur elle-même comme une tortue aurait rentré sa tête dans sa carapace, elle rougie encore… Agacée. Mais il était trop mignon avec sa fossette sur la joue, elle ne pouvait pas lui en vouloir tant que ça, surtout qu’il avait tout de même récupéré sa godasse ! Il caressait sa joue… Et elle profita de sa chaleur encore, fermant doucement ses paupières… Et déposant sa main sur la sienne. « Faut vraiment pas que tu revienne ici toi. Les babioles et toi, vous avez pas l’air de vous entendre. »

« Embrasse moi encore… » Lui supplia-t-elle en enroulant ses bras menus autours de sa nuque, le regard déjà perdu dans le sien.

Exigeante la môme… Oui, très. D’ailleurs, elle s’adonna avec ardeur à ce nouveau baiser qui lui fit perdre les pédales. Elle ressenti plusieurs bouffées de chaleur et son ventre la chatouiller. Jouant avec sa langue comme une véritable experte, elle fini par le serrer très fort contre elle, comme si elle n’allait plus jamais le voir ou qu’elle devait mourir demain jusqu’à même lui faire perdre l’équilibre et tomber sur elle. Bof, elle s’en moquait, elle en voulait encore ! Encore et encore ! C’était à peine si elle prenait le temps de respirer que déjà elle revenait à la charge en glissant ses doigts dans ses cheveux bruns et humides puis dans son dos, sa gorge et sa poitrine.

« J’ai envie de toi… Tu n’peux pas t’imaginer à quel point… Mais non… Non recule-toi et empêche moi de te toucher… Je veux être sage cette nuit pour ne pas l’être à la prochaine, lorsque nous nous verrons… » Avait-elle susurré à son oreille, à bout de souffle…

Elle le repoussa sans violence mais avec assez de détermination, toujours collée à son mur, puis s’efforça de ne plus le regarder…

« Vas-t-en maintenant, je retourne dormir… Je n’en peux plus… »

Elle remis sa deuxième chaussure et s’aida de la clenche pour se relever. Ses jambes ne lui répondaient plus comme elle le souhaitait, et l’excitation lui brouillait encore les entrailles. Elle replaça ses cheveux derrière ses oreilles puis passa l’encadrement de la porte pour se trouver à nouveau dans le couloir menant à son dortoir.

« Bonne nuit… Shean Kurtis. » Souffla-t-elle en sa direction en le gratifiant d’un sourire angélique et d’un petit signe de la main.

Elle partie…


[Hj : Bon alors je te propose de répondre à ce sujet, ce sera la dernière réponse pour ce topic et moi je vais en commencer un autre okay ? =D qui se déroulera un peu plus d’une semaine après celui-ci, afin que je puisse prendre en compte ce qui s’est passé entre deux. Ça marche ? Je m’y met ]