Tu te souviens ? [Arella]

Shean Kurtis
&
Arella Kiterns

Pénible. L'existence de notre violeur se faisait de plus en plus pénible, ennuyeuse et ... platonique. Lui qui préférait l'action, il était ma servit. Ses longues et interminables journées se résumaient à courir un peu le matin, punir sévèrement quelques pensionnaires, boire et manger un coup et à la rigueur, et bouquiner à la bibliothèque. C'était tout. Autant dire qu'il n'y avait rien d'excitant là-dedans. Attendez !! Vous voulez dire par là que Shean Kurtis ne viole même plus ?! Bingo. Voyez donc à quel point c'était grave ! Que se passait-il ? Le manque d'envie ? Pas franchement. L'envie de s'envoyer en l'air était attirante mais il avait déjà fait trop le tour des nanas du pensionnat et commençait à se lasser. Il voulait du neuf ! Le genre de nanas qui lui donnerait du fil à retordre, qu'il pourrait prendre dans ses filets petits à petits, un magnifique petit jeu de séduction ! Ah... oui tout ça lui manquait réellement !
Revenons-en à notre jeune surveillant. Il était plutôt tard pour un réveil matin, et notre jeune homme était encore étendu dans son lit, à poil comme d'habitude, somnolant encore jusqu'à ce que le réveil d'un ou deux collègues aux alentours ne l'arrache des bras de Morphée. Il grogna en plaquant son coussin sur son visage, soupira, puis se redressa en s'étirant longuement. Une nouvelle journée s'annonçait... et toujours pas d'Arella. Quoi ? Vous pensiez qu'il l'avait oublié ? N'importe quoi. C'était pas pour autant qu'il avait enquêté partout.

Le violeur passa une main sur son visage puis se dynamisa un peu. Il fit quelques pompes et des abdos, puis alla faire une toilette, s'habilla d'un jean noir, d'une chemise blanche et d'une veste noire avant de sortir en sifflotant, jonglant nonchalamment avec la fameuse télécommande. Il s'en servait beaucoup en ce moment, juste histoire d'éviter de salir ses vêtements parce qu'il avait la flemme de faire de plus en plus de lessives. Bref.
Il prit un petit déjeuner léger et e décida à aller prendre l'air car il faisait beau temps. Autant profiter un peu du soleil de l'été tant qu'il était là. Le violeur marcha d'un pas tranquille, s'allumant une cigarette entre temps, puis se dirigea par hasard vers la tourelle. Tien... c'était pas là que son petit jeu avait commencé avec Arella ? Ouais. Qui aurait cru que ça irait jusque là ? Enfin jusque-là... c'était pas bien loin non plus. Arriva en haut, le violeur promena son regard dans la petite sale, puis se pencha à la fenêtre en tirant une bouffée de tabac. Quel ennui je vous jure...

-Attention je mord.

Shean s'était accoudé à la fenêtre et fumait lentement sa cigarette, les yeux plongés à l'horizon, par delà l'océan. Son enfance ne lui avait jamais manqué, mais le reste oui. Ces nuits enflammées à New York qu'il passait entre les bras de quelques danseuses de boites de nuits ou bien des prostituées, ou me^me parfois, des jeune filles vierges, des femmes mariées... tout était bon à prendre après tout. Il s'était amusé comme un fou, à faire les quatre-cents coups avec Brian, se saouler jusqu'au bout, danser toute la nuit, et coucher, coucher encore et toujours avec n'importe qui. Le bon temps ! Chacun voit ça comme il veut, lui c'est comme ça qu'il voyait la vie. Ici à Anguish, il n'y avait rien d'autre à faire à part torturer des pensionnaires et violer quelques gazelles égarées. Et encore... il finissait par s'en lasser ! Il aurait ailé un peu de rebondissement. Quelque chose qui sorte de l'ordinaire !
En parlant de ça, finalement, sans doute le destin décida t-il de lui faire plaisir, car il entendit des pas derrière lui. Il ne réagit pas, et laissa des bras l'enlacer. Il humecta ses lèvres et esquissa un sourire. Arella. Celle-ci l'embrassa dans le cou en le mettant en garde car elle mordait.

Shean resta sur sa position mais leva une main avec laquelle il effleura la joue de la jeune femme dans son dos.

- Ça me fait plaisir de te voir. Je commençais à croire que t'étais morte toi aussi. Alors ? Qu'en penses-tu ?

Il se retourna pour faire face à la demoiselle et caresser de nouveau on visage. Ça lui faisait bizarre de se comporter ainsi avec une fille. Généralement il sortait toujours le grand jeu du pervers. Il ajouta pour s'expliquer :

- Je parles des changements dans le pensionnat. Le grand coup de ménage, la disparition de la directrice, notre promotion tous ça... Tu le vis comment ?

Il termina sa cigarette et la balança derrière lui par la fenêtre, guettant la réponse de la jeune femme en la fixant du regard.

Ce corps... Tant de fois il m'avait séduite, tant de fois je l'avais conquit, il était mien, et moi sienne. Je respira son odeur qui m'avais tant manqué. "- Ça me fait plaisir de te voir. Je commençais à croire que t'étais morte toi aussi. Alors ? Qu'en penses-tu ?" Sa main effleura doucement ma joue puis il se retourna pour me la caressé. C'était bizarre car il m'aurais sauté dessus et prise ici même avant, mais là, non... A croire qu'il m'aimer vraiment, allez savoir vous. "- Je parles des changements dans le pensionnat. Le grand coup de ménage, la disparition de la directrice, notre promotion tous ça... Tu le vis comment ?" Je me rapprocha de lui et m'emparai de ses lèvres, douces et sucrées. Les changements? Bouah, ça va aller, sauf que je plain les élèves... KEIJI EN SURVEILLANT MAMAN !! (XD Je t'aime chou xD) J'émis un rire à cette pensé et m'enfonça dans les bras de Shean.

-Bof, tu sais, sa ne me change pas vraiment sauf que maintenant c'est moi qui fou les boules aux gamins. Et puis non je ne suis pas morte, je suis belle et bien vivante, toujours amoureuse de toi, toujours aussi cinglé mais toujours là. Je suis "partie" m'éloigner un peu d'Anguish et faire mon enquête sur la mort de ma fille, bref rien qui te concerne. Bon, tu va resté ici a me regarder ou tu vient m'embrasser fougueusement et me violé là maintenant?

Je rit en le fixant, et oui Arella été de nouveau là et sa aller faire mal.

La réponse de la jeune femme ne vint pas tout de suite. Elle l'embrassa d'abord amoureusement. Shean entoura la taille de la jeune femme de ses mains et l'attira à elle pour échanger un baiser passionné. Hum... s'était-il autant inquiété ? Possible... on ne peut pas dire qu'il n'ai pas pensé à Arella tous les jours, ce serait mentir. C'était l'une des seules personne qui ne lui prenait pas la tête en ce moment. Dire qu'il était fou amoureux de la jeune femme était prématuré... on connaît tous notre violeur incapable d'avoir une relation normale en se jetant corps et âme dans un amour langoureux... il en semblait incapable. Ce n'est pas ce qu'on pourrait croire en le voyant à cet instant, il avait l'air bel et bien amoureux, et particulièrement bien en sa compagnie. C'était le cas bien sûr, ça faisait un moment qu'il n'avait pas eu le plaisir de l'avoir près d'elle.
Une fois le baiser échangé, Arella décida de lui répondre. Pour elle comme pour lui, le changement n'en était pas réellement un. A la seule différence qu'ils pouvaient torturer un peu plus à loisir les pensionnaires et dormir dans des lits plus confortables. Le reste était pareil, la vie à Anguish n'en était pas plus colorée. Elle ajouta qu'elle était toujours vivante, et toujours folle amoureuse de lui et cinglé. Le violeur se mit à sourire d'un air amusé. Oui elle était folle... mais qui ne l'était pas ici après tout ? Apparemment elle avait voulue s'éloigner un peu de la vie du pensionnat pour enquêter sur la mort de son bébé. Ah ouais... il avait oublié cette histoire. C'était honteux à dire mais c'était vrai, l'existence de ce marmot lui était complètement sortit de l'esprit. Il se garda de le souligner et hocha juste la tête d'un air grave. Comme elle le soulignait... ça ne le concernait pas. Soit disant.

Elle le surpris alors en lui demandant s'il comptait rester là sans rien faire ou s'il allait l'embrasser et la violer sur le champ. Shean ricana. C'était vraiment dans ses habitudes ça ? Pas loin. Il glissa sa main sous le menton d'Arella et lui redressa légèrement le visage, approchant ses lèvres des siennes.

- Ce que j'aime chez toi c'est ta façon de dire les choses, ta spontanéité : tu n'y va jamais par quatre chemins. Alors soit ma belle... commençons donc pas une petite mise en bouche.

Il esquissa un sourire amusé puis l'embrassa fougueusement et langoureusement, l'entraînant petit à petit contre le mur d'en face. Là, il continua de la couvrir de baisers torrides et balada ses mains le long de son corps. Ça faisait combien de temps qu'ils avaient pas couché ensemble ? Trop longtemps d'après lui... bien trop longtemps !

« -Et bien c’est pour ça que tu m’aime non ? Tu m’as tellement manqué mon amour, combien de fois je me suis surprise à te vouloir dans mes draps… Prend moi mon amour, comme la première fois ou on s’est rencontré… Tu t’en souviens ? »

« -Tu sais que je t’aime toi ? »

Oui c'était pour ça qu'il l'aimait, et pour des tas d'autres trucs en y réfléchissant. Anguish avait beau déformer les corps et les visages, Arella restait belle et presque naturelle, même si parfois, comme tout le monde, le cerveau disjonctait un peu. Ça ne gênait personne ici de toutes manières et surtout pas lui. Ça faisait du bien de regoûter à ses lèvres également. Elle lui avoua qu'il lui avait beaucoup manqué et avait souvent eu envie de l'avoir dans ses draps. D'une vois sensuelle, elle lui demanda alors de renouveler leur première fois. Shean sourit car il s'en souvenait très bien. Un rapport très sauvage et acharné ici-même. Un très bon souvenir mais qui avait blessé Léonie. Ah non il ne fallait surtout pas penser à elle maintenant ni jamais ! Shean déposa un baiser au coin de ses lèvres et lui répondit d'une voix douce en souriant :

- Si je m'en rappelle ? Tu m'a presque arraché la peau du dos !

Il ricana et se serra un peu plus contre elle, passant une main dans ses cheveux et déposant un baiser dans le creux de son cou. Elle fit de même puis lui demanda s'il savait à quel point il l'aimait. Shean sourit de plus belle et la regarda dans les yeux, caressant sa joue tendrement.

- Oui je le sais. En même temps pour s'attacher à un mec comme moi faut être soit complètement folle, soit très amoureuse. Comme t'es un peu des deux ça me va !

Il l'embrassa alors de nouveau et se débarrassa de sa chemise qu'il laissa tomber au sol avant d'aider la jeune femme à en faire de même, la couvrant de baisers.

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