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 If I go mad_ Katerina G.

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MessageSujet: If I go mad_ Katerina G.   If I go mad_ Katerina G. Icon_minitimeDim 10 Mai - 0:32

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IF I GO MAD, IT'S THE ULTIMATE HAPPINESS - FORGETTING TO SLEEP, I START TO DANCE.
KATERINA GREEN : STORY.
1st PART.


8 ans.
Une douce brise sur son visage fait voler ses cheveux, caressant doucement son visage calme et produisant un son tournoyant dans ses oreilles. Ce n’est pas la seule chose qui produit ce son, quand elle y pense : la mer ne doit pas être bien loin. Bougeant infiniment sa main, elle se rend enfin compte qu’elle est étendue sur du sable fin. D’ailleurs, en y faisant attention, quelques grains caressent son visage en même temps que le vent, moins délicatement bien sûr. Doit-elle ouvrir les yeux ? Doit-elle rester là ? Elle ne sait pas où elle est, mais tout ce qu’elle sait, c’est qu’elle veut oublier. Tout oublier, et ne jamais se souvenir. Ainsi elle aurait peut-être une chance de mener une vie normale. Elle serre fort ses yeux, tentative désespérée pour retenir ses larmes en elle. Pourtant, elle sent e contour de ses yeux devenir humide : les larmes sont plus fortes qu’elle. Dans un sursaut, elle ouvre ses yeux. Et ne les referme pas, malgré cette luminosité qui l’éblouit. Au bout de quelques minutes, peut-être plus qui sait, elle aperçoit le soleil, voilé derrière une fine couche de soleil. Il ne fait ni beau, ni moche. Il fait chaud ceci dit, elle ne porte qu’une robe légère de plus : il fait lourd comme on dit.
Un effort. Elle se relève sur ses coudes, avec un peu de difficulté, ses membres étant ankylosés. Elle observe ce qui l’entoure : des petites dunes, une plage en contrebas, et la mer dont les faibles vagues s’écrasent doucement sur l’étendue sablée. Elle se relève entièrement et fait quelques pas. Ses pieds nus touchent le sable chaud, chose agréable. Elle continue donc d’avancer, jusqu’à arriver au sommet une petite falaise. Elle n’a vu personne depuis qu’elle est là, où sont donc les gens ? Personne ne veut donc la sauver ? Regardant en bas, elle y voit la mer qui s’écrase contre les rochers. L’eau est belle et brille sous les quelques rayons lumineux qui traversent le manteau de nuage. Ses cheveux lui cachent la vue désormais : le vent est plus fort, mais le soleil commence à gagner sa bataille contre les nuages.
Et soudain, sans prévenir, elle saute.

10 ans.
Elle a oublié. Certains disent que c’est à cause du traumatisme crânien, quand sa tête a heurté les rochers alors que les vagues la poussaient vers le rivage, d’autres pensent que c’est qui a voulu oublier. Elle, elle ne sait pas et elle s’en fiche. Elle a oublié, voilà tout ; et même si l’envie de connaître son passé est forte, si elle a voulu l’oublier, c’est qu’il n’est pas si beau. Après tout, on l’a vue sauter volontairement d’une falaise un matin de printemps. Pourquoi a-t-elle fait ça ? Elle ne le sait pas, elle aimerait savoir mais ne peut.
Katerina. C’est le prénom qu’elle a choisi elle-même : pourquoi celui-ci, aucune idée. Il lui a parut évident alors. Comme si elle s’était toujours appelée comme cela. Après tout, c’est sûrement ça : les médecins ont eu la surprise de voir qu’elle portait une chaîne, miraculeusement restée à son cou lors de sa chute, à laquelle était accroché un pendentif portant le prénom « Katerina ». Elle le porte ce collier, tout le temps, comme si c’était la seule chose qui la raccrochait à la vie. Une vie fort peu heureuse d’ailleurs. Non, elle n’est pas maltraitée, ni méprisée, mais tout simplement ignorée. Dans cet orphelinat les autres enfants ne lui parlent pas, jamais, et elle reste seule. Elle parle seulement aux adultes, avec plus ou moins d’aisance d’ailleurs. Elle est délaissée, mais se délaisse aussi elle-même. Elle fait ce qu’elle doit faire : avoir de bonnes notes à l’école, être polie avec tout le monde. Mais elle ne se divertit jamais. Seul les paysages la fascinent des heures. Une enfant renfermée, disent les adultes. Elle, elle se pense à l’écart du monde, comme si son existence n’était qu’une chose qu’elle devait mener à bien sans s’y intéresser plus que nécessaire. Peut-être que finalement, si elle trouvait une falaise, elle sauterait à nouveau.

13 ans.
S’intéresser à elle, quelle drôle d’idée. Elle n’avait jamais pensé que cela puisse arriver, et pourtant. La voilà entourée d’adultes qui s’occupent d’elle, s’inquiètent de ses problèmes, se réjouissent de ses bonheurs, ainsi que de jeunes adolescents de son âge qui lui parlent et lui posent des questions auxquelles elle n’avait jamais réfléchi. Un changement radical, qui correspond à un changement spatial ; un foyer pour jeunes non adoptés a bien voulu d’elle, petite fille seule devant le ciel changeant. Elle a quitté l’orphelinat, l’indifférence. Elle a changée elle aussi : ses premiers mots avec les jeunes de son âge, ses premiers rires, ses premiers passages à vide aussi. Mais dans le fond, elle reste heureuse. On lui parle, on s’occupe d’elle, et elle oublie qu’elle ne sait rien d’elle. Elle se construit peu à peu une personnalité, des goûts. Elle ne s’appelle plus Katerina, elle est Katerina.

14 ans.
La famille d’accueil. Comme si cela pouvait arriver. Bientôt 7 ans qu’elle doit être adoptée, et on dit que vivre dans une famille ne lui ferait pas de mal. Et maintenant qu’elle a trouvé un équilibre personnel, elle devrait le quitter ? Chose étrange. Et pourtant, elle accepte. Ses attaches ne sont pas si fortes que ça, ses amis ne sont que de passage et elle les oubliera. Elle le sait, elle en est sûre. Un couple l’accueille, ils ont une fille d’à peu près son âge qui sera là pour elle. Pourquoi ne pas essayer ? Et puis, ce n’est qu’une famille d’accueil : elle pourra toujours en partir et revenir à cette vie devenue belle mais monotone.
Les parents sont agréables et aimants : ils veulent vraiment qu’elle se plaise chez eux, et qui sait, peut-être l’adopter par la suite. Quant à leur fille, Emily, elle est tout ce qu’il y a de plus gentil : douce, drôle, entourées d’amis et aimée de tous. Elle s’entend bien avec cette jeune d’un an de plus qu’elle, elles se confient leurs petits secrets et elles fréquentent les mêmes personnes. Elle devient plus extravertie, les autres l’apprécient, et ceux qui semblent au contraire ne pas aimer son comportement ou sa façon d’être, elle ne s’en occupe pas. Elle prend ce qu’on appellerait une vie d’adolescente normale de son âge. Une jeune fille mystérieuse, qui ne se dévoile jamais entièrement, et qui plaît à son entourage par son caractère parfois particulièrement joyeux mais légèrement instable. En trois mots, elle est heureuse.

15 ans.
Mais elle doit s’occuper de choses importantes : Emily, sa nouvelle sœur en quelque sorte, traverse un mauvais moment. Des amis l’ont trahit, et chaque jour au lycée elle se fait persécuter. Devant les yeux de la jeune Katerina, qui elle s’oppose aux persécuteurs. Elle leur lance des phrases mordantes, les repousse à coup de main et d’ongles s’il le faut. Elle protège Emily, parce qu’elle sait que celle-ci aurait fait exactement la même chose pour elle. Comme si cela ne suffisait pas, la mère d’Emily est morte dans un accident de voiture il y a peu. Rien ne va, l’équilibre est bouleversé. Jusqu’au jour où en rentrant seule d’une course rapide, elle trouve un petit mot d’Emily griffonné rapidement : « Tu es une fille bien, Kat. Reste comme tu es, reste. Moi, je ne reste pas. ». Katerina s’affole, et elle grimpe les escaliers en avalant les marches, trébuchant presque à chaque pas. Arrivée en haut, elle ouvre la chambre, sachant malgré tout ce qu’elle va y trouver. Emily, pendue. Katerina regarde ce corps qui se balance encore si on y regarde de près. Admire cette beauté que garde la jeune fille dans la mort. Deux personnes de sa famille d’accueil étant partie, va-t-elle devoir retourner au foyer ? Au fond elle s’est habituée à cette vie de famille, à cette vie devenue une habitude. Sa petite vie s’écroule, mais elle ne perd pas pied. Il faut continuer, et avancer. Enfin pour l’instant, dans la pièce avec cette morte en guise de lustre, elle s’appuie au rebord d’un meuble, ses yeux s’humidifiant de plus en plus. Et elle se laisse tomber, entraînant avec elle un vase qui éclate en un millier de paillettes. Les yeux rivés sur le plafond, sur ce corps, elle sent les paillettes transpercer sa peau, formant peu à peu des spirales écarlates sur le sol.
Elle erre dans les rues. Depuis ce jour, elle aime se promener dans les rues au coucher du soleil, admirer sa solitude et les paysages de la ville. Cela ne fait même pas un mois qu’elle est tombée une nouvelle fois, mais elle s’en va de ce lieu dans moins d’une semaine. Retour au foyer. Retour à l’équilibre peut-être, peut-être à une famille d’accueil, elle n’en sait rien. Elle essaie d’être heureuse malgré tout : car il le faut bien. Elle verra bien à son retour au foyer. Pour le moment, elle tente de sombrer dans l’ignorance sous le soleil rougeoyant.

16 ans.
Écarlate. Comme ces spirales formées par les paillettes de verre. Elle respire difficilement : est-ce la douleur ou la peur, elle n’en a aucune idée. Sûrement les deux. L’adrénaline qui redescend. Observant ce qui l’entoure, le seul mot qui lui vient à l’esprit est écarlate. Ses bras, écarlates, lui, étendu sur le sol, écarlate. Et sa tête qui se calme progressivement. Pourquoi l’a-t-il attaquée ? Elle ne l’a pas vu arriver, avec sa lame, la menaçant avec. Et ces images dans sa tête… Ses images écarlates, où ses bras sont aussi rouges qu’en ce jour. Des images violentes, qu’elle croyait avoir oublié. Des réminiscences dont elle ne se souvenait même pas. Cela lui fait du bien, même si cela fait mal. Contradiction. Des souvenirs douloureux qui l’apaisent. Mais avant de l’apaiser, ils l’ont enragée ; pourquoi a-t-elle pris le couteau, et l’a-t-elle planté dans la poitrine du jeune homme. Plusieurs fois, le regardant surpris et tombant tel un prince déjà déchu qui retombe à nouveau. Puis prenant son propre bras, faisant glisser la lame vermeille sur sa propre peau, comme pour reproduire ce motif écarlate qu’elle avait effacé de sa mémoire. Pour s’en rappeler à nouveau, pour réveiller ses souvenirs. Les faire revenir… Et la lame glissant sans s’arrêter, les larmes coulant sur ses joues, des sanglots s’échappant de sa gorge. Pour se souvenir.

16 ans ; suite.
Légitime défense. État psychologique présumé instable. Voilà ce qu’on dit d’elle. L’agresseur n’est pas mort, il s’en est sorti. C’était un voleur comme les autres. La question que l’on se pose, c’est pourquoi s’est-elle entaillé les bras, qui plus est après avoir asséné trois coups de couteau à l’agresseur. Elle seule le sait. Mais cela n’a pas marché ; elle ne se souvient que de l’écarlate de ses bras. Et rien d’autre. Mais elle voudrait savoir et sortir ces souvenirs douloureux de son inconscient. En tout cas, elle ne retournera pas au foyer : ils ne veulent plus d’elle, trop instable. Les adultes responsables décident alors de s’en débarrasser tout simplement, en l’envoyant loin. Là où elle est désormais.




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THE END OF THE PLEASURE AND PAIN IN THIS WORLD - EVEN IF IT WITHERS AND DIES, I'M ALONE.
KATERINA GREEN : PERSONALITY AND APPEARANCE.
2nd PART.


Description physique.
Katerina est de petite taille, il faut bien l’avouer : elle ne dépasse même pas le mètre 55, et la plupart des gens qu’elle croise, elle les regarde en levant la tête. Cette petite taille ne la dérange pas le moins du monde : au fil des années on s’y habitue après tout, et mieux vaut être petite que trop grande se dit-elle. De plus son corps est proportionné à sa taille : un corps mince mais un corps de jeune femme tout de même. D’ailleurs ce corps la fait paraître plutôt fragile aux yeux du monde : une petite toute mince, veuillez avouer que personne ne trouverait ça effrayant à première vue. Passons aux détails désormais et à ses yeux couleur noisette. Des yeux en amandes et bordés de longs cils noirs, fixant intensément les gens qu’elle rencontre et pouvant habilement faire ressortir les émotions qu’elle ressent. Sans s’attarder sur son visage, on en retiendra que ses traits sont agréables à regarder et tout à fait harmonieux, tout comme ses cheveux d’ailleurs. De couleur châtain clair, passant presque au blond quand le soleil s’en mêle, ils sont souples et brillants. Elle les porte assez longs et aime parfois les avoir ondulés. Les reflets blonds qu’ils prennent lorsque le soleil d’été s’installe contrastent alors avec ses yeux noisette.
D’autres choses peuvent être cependant remarquée à propos de la jeune fille. Ses mains sont généralement glacées, ce qui peut surprendre les gens qu’elle touche ou même effleure. Mais elle les apprécie comme cela, ses mains, et il lui arrive de se plaindre quand ses mains deviennent moites à force de tenir depuis un certain moment un objet ou à cause de la chaleur. Et sinon, si l’on voudrait définir ses habitudes vestimentaires, on ne le pourrait pas : elle passe d’un style à l’autre en une journée. Pouvant apparaître colorée un jour, en noir et blanc l’autre, ou enfin habillée comme une poupée grandeur nature, elle porte presque tout tant que cela lui plaît, avec une préférence pour les motifs que personne n’oserait porter et les coupes originales et fluides, ainsi que le mélange de matières improbable. Il ne faut donc pas se fier à sa façon de s’habiller pour la définir, puisqu’elle change du tout au tout en un rien de temps. Mais, ceci dit, cela témoigne peut-être d’une personnalité changeante.

Description morale.
On la dit souvent compliquée et difficile à approcher. C’est vrai, mais pas totalement. Il y a bien une facette de sa personnalité qui reste plutôt simple. Jeune fille survoltée, elle entraîne les autres avec elle et réussit bien souvent à les faire rire. Elle semble parfois infatigable : au niveau physique, il lui arrive de bouger partout, de sauter partout et de faire n’importe quoi. Ce qu’elle préfère, c’est danser comme une folle : un conseil ne l’approchez pas, elle peut alors devenir dangereuse, vous risqueriez de recevoir un coup de bras mal placé ! Malgré tout cela elle reste une très bonne confidente, les secrets qu’elle possède ne seront jamais dévoilés. Si quelque chose lui déplaît, elle peut vite s’énerver : on dit parfois d’elle qu’elle est colérique, mais elle réagit plutôt au quart de tour comme on dit. Attention à la gifle ou au coup de griffe (enfin, parlons d’ongles, c’est un être humain après tout) cette fois-ci bien placé qu’elle ne manquera pas de vous asséner. Elle essaie le plus possible de ne pas élever la voix, mais ne vous inquiétez pas, sa voix calme et moqueuse lors d’une dispute vous énervera assez vite. Elle aime avoir des paroles cyniques et moqueuses quand on l’énerve, alors si vous n’aimez pas cela, partez. Mais tout au contraire, elle peut-être rancunière et alors ne plus vous parler, si elle estime que cela ne lui servirait à rien. Dans un mélange d’oppositions, elle peut passer d’un sentiment à l’autre en un rien de temps. On retiendra qu’elle a une assez forte personnalité très contrastée. Ce contraste vient sûrement du fait qu’elle est déchirée entre le désir fort de se souvenir de la période d’avant ses 8 ans, et la peur de souvenirs douloureux qui remonteront alors la hanter.
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MessageSujet: Re: If I go mad_ Katerina G.   If I go mad_ Katerina G. Icon_minitimeDim 10 Mai - 20:56

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YOU TRY TO MAKE ME CRAZY - YOU MAKE ME AGITATED.
KATERINA GREEN : RELATIONSHIPS.
3rd PART.


Parce qu'il faut bien connaître des gens.
Listes des personnes que Katerina a rencontré, et description des relations qu'elle entretient avec eux.


Pour le moment,
Katerina ne connaît personne.
Donc, cette partie est vide =)
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MessageSujet: Re: If I go mad_ Katerina G.   If I go mad_ Katerina G. Icon_minitimeDim 17 Mai - 22:53

If I go mad_ Katerina G. Img-224405mp74a

NOW I'M INSANE - LET'S DANCE TILL WE'RE TORN TO PIECES, FOREVER AND EVERYWHERE.
KATERINA GREEN : DIARY.
4th PART.
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MessageSujet: Re: If I go mad_ Katerina G.   If I go mad_ Katerina G. Icon_minitime

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