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 En espérant que ça va continuer ainsi... (Libre)

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David Bowen
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David Bowen


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Prison of anguish
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MessageSujet: En espérant que ça va continuer ainsi... (Libre)   En espérant que ça va continuer ainsi... (Libre) Icon_minitimeJeu 2 Sep - 18:38

L'avion n'avait pas subit de trop grande secousse pendant le voyage, ce qui arrangea Bowen qui était plutôt sensible au mal de l'air. Malgré une forte nausée, rien ne sorti de sa bouche a part un soupire de soulagement quand on lui annonça que l'avion entamait sa descente vers leur destination. David resserra sa ceinture, retenant son souffle derrière son masque de toile en tentant de calmer ses sueurs froides qui le parcouraient de part et d'autre. Ses yeux se dirigèrent vers le hublot, cherchant à fuir la situation en se changeant les idées à l'aide du paysage. Pendant deux heures, il n'avait vu que l'océan et le ciel se rejoignant en un bleu similaire, lui ayant donner l'impression qu'il n'y avait plus d'horizon. La poésie et les belles images n'étaient pas trop son truc, surtout à moitié malade. C'est pourquoi David interrompit ses pensées foireuses sur la beauté de la nature, l'idée de nager dans le ciel et de voler dans l'océan... Niaiserie pour jeune femme ça. Jusqu'à nouvel ordre, il n'en était pas une. Les fleurs et les paysages mimis tout plein n'étaient pas censés l'émerveiller. Bref, tout ça pour dire que, enfin, un morceau de terre venait rompre ce voyage trop bleu. L'île captiva son attention, oubliant la bile qui lui montait à la bouche et qu'il ravalait en grimaçant. Elle n'avait rien d'un endroit paradisiaque où poser ses valises pour y passer du bon temps. David ne se voyait pas bronzer sur la plage en maillot de bain. Y avait de la vie en bas, et ça n'était pas le Club Med qui avait du créer cet hôtel. Il se tourna vers la jeune femme en tailleur assise non loin de lui. Elle le regardait avec un drôle de sourire aux lèvres, satisfaite de le voir curieux et soudainement très intéressé. David avait écouté attentivement ce qu'elle avait eu à lui raconter pendant le début du trajet. Il avait eu la chance ou la malchance d'échapper à la peine de mort en échange de ses soit disant service dans un endroit du nom de « Anguish ». Bowen n'eut pas l'air extrêmement troublé par la nouvelle, il s'en foutait un peu à vrai dire. Il avait juste compris qu'il devrait s'occuper de faire la loi selon ses désires et ceux de certains supérieurs dans l'établissement. Rien de bien compliqué en somme. La jeune femme si élégante l'avait mit au courant qu'il aurait en sa possession une télécommande lui permettant de contrôler et de maintenir très facilement les mauvais pensionnaires ayant volontairement violé les règles des lieux. David n'avait alors pu s'empêcher de grimacer sous son masque. Il n'aimait pas la facilité. S'il devait infliger une quelconque punition, il la ferait par ses propres moyens, surtout si c'était une jolie fille. Son gadget digne d'un James Bond ne l'intéressait pas. A quoi bon engager un homme capable de tuer de ses propres mains en lui empêchant de faire à sa manière et avec efficacité ? Pourquoi remplacer un couteau et des années d'expériences par un truc électronique qui foirerait dès le premier usage ? En tout cas Bowen avait compris une chose capital dans tout ça. En bossant là-bas, il aurait tout simplement le permis de tuer... Encore une référence à l'agent 007. David allait commencer à se prendre pour un super héros des temps modernes. Il avait déjà l'avion, la fille qui sert à rien et qui est bien habillée, toute prête à se faire sauter, et un joujou miraculeux. Bon, où est la ferrari blindée et le whisky glace ? Roger Moore faisait soudainement pâle figure. Ce fut sur ces bonnes pensées que Bowen avait réussi à rester concentrer sur le discours de la jeune femme l'accompagnant. Elle passa une bonne heure à lui expliquer les touches de la télécommande, et puis vint l'énumération des pièces d'Anguish, le truc des dortoirs, douches, réfectoire... Blablabla, rien de très captivant. Notre Serial Killer entendait sans entendre. Ce ne fut qu'en disant « Il y a d'autre gens comme vous qui y sont. » que son intérêt fut raviver violemment. Les yeux noirs de David semblèrent pétiller sous le tissu. Il ne l'incita pas à en rajouter plus, car elle s'exécuta sans qu'il ait à le lui demander. L'expression « avaler les paroles de quelqu'un » était parfaite pour décrire la façon dont Bowen était pendu aux lèvres de la James Bond Girl en tailleur Chanel. « Il y a des violeurs, des gens un peu maboule. De sacré salaud, de sacré salope, des sadiques complétement dérangés. Il y en a des connus, très craints par les pensionnaires... Vous les rencontrerez. Après, vu votre dossier, je suppose que... vous vous entendrez bien. » David avait alors laissé échapper un rire. Déjà qu'en prison il avait eu quelque difficulté avec ses copains de cellule, ça risquait d'être la même chose avec ceux qui était en bas. Non pas qu'il soit asociale, mais entre criminel, on a un peu de mal à faire confiance à son voisin. Bowen savait parfaitement qu'il se retrouverait plus avec des ennemis qu'avec des amis. De toute manière, du peu qu'il se rappel des autres personnes qui aurait pu croiser son chemin, il n'a jamais été proche de quelqu'un d'autre que de son frère aîné adoptif. L'on pourrait donc plutôt parler d'amour fraternel, qui a hélas mal tourné parait-t -il. Bref, tout ça pour vous dire que madame Chanel s'était fermée sa gueule juste après ça, laissant Bowen savourer ses nausées en silence. Le reste du voyage fut assez chaotique pour l'estomac du futur surveillant. Lorsqu'il sentit l'avion perdre de l'altitude et se diriger vers l'île, un haut le coeur le prit soudain. David s'empressa d'attraper un des sacs en papier destiner à éviter qu'il gerbe partout. Il releva son masque jusqu'au nez, juste à temps avant de rendre son petit déjeuner dans un bruit répugnant qui fit rendre verte la demoiselle l'accompagnant. Personne n'aime vomir. Les boulimiques peut être, mais Bowen n'était pas très friand de la chose, surtout du goût restant dans la bouche. Prenant de grandes inspirations, il ferma les yeux, attendant que le calvaire se finisse. Une fois l'avion bien atterri sur la piste prévu à cet effet, la voix du pilote résonna pour annoncer aux trois ou quatre passagers, qu'ils étaient arrivés à bon port. David eut une soudaine envie de lui rendre visite à ce type là. Certes, s'il n'avait pas été là ils ne seraient pas rendu à l'heure qu'il était, mais ils ne seraient pas partis non plus. Quitte à choisir, après ce qu'il venait de subir, il aurait encore préféré le bateau. Trop tard pour se dire ça, tant pis. Il n'avait jamais pris la mer, peut être qu'il aurait eu le même résultat. Mais il se convainquit tout seul que par l'océan, il aurait bien plus apprécié le voyage. Bowen aurait au moins pu profiter de l'air frais plutôt que celle de la climatisation trop froide de l'appareil.

David ne perdit cependant pas son excitation à l'idée de découvrir son nouveau lieu de vie. Comme un gosse, se retenant tout de même un peu, il dévala les marches le séparant du sol. Inutile de dire qu'il avait viré Coco Chanel de son chemin en l'écartant de l'escalier avec peu de douceur. Lorsque ses pieds atterrirent sur la piste bitumée, il redressa enfin la tête. Dans sa main, il tenait un bouteille d'eau minéral qu'il ouvrit afin dans prendre une gorgée. Bowen se rinça la bouche en admirant les alentours. Recrachant le liquide sur le sol, il ne pu s'empêcher de sourire à la vue du bâtiment. De plus près, ça devait être encore mieux. Replaçant son masque convenablement jusqu'à son menton, il se tourna vers la jeune femme. Il ne savait pas trop ce qu'il attendait d'elle, mais il attendait. Lorsqu'elle remarqua qu'il la fixait, elle tenta de lui adresser un sourire. Gênée par l'insistance de son regard, elle détourna le sien, admirant la végétation les entourant. David avait détailler la couleur des yeux de la jeune femme, la forme, ainsi que la longueur des cils. Il voulait ses yeux. Vous allez me dire que c'est étrange qu'il ne se soit rendu compte de cela que maintenant. Il avait tout de même passé plusieurs heures en sa compagnie dans un espace clos, l'occasion révélait pour tenter quelque chose avec elle. Bowen n'est pas suicidaire, deux hommes étaient avec eux tout le long du trajet. Allure décontracté, apparemment pas bien méchant, mais flingue à la ceinture quand même. Sauf que là, en écoutant le bruit des pas sur les marches de l'escalier, il n'avait détecter que des haut talons claquants sur la ferraille. Deux ans en prison, entourait d'homme... La tentation était trop forte, et elle délicieusement proche.

« Vous ne me faites pas la bise pour me dire au revoir ? »

Si elle avait pu voir sous le tissu, elle aurait vu un gigantesque sourire à faire peur. Le masque était vraiment pratique quand il s'agissait de cacher ses émotions. La seule chose qui aurait pu trahir ses pensées étaient bien ça. Une main dans la poche de son pantalon, l'autre occupée par sa bouteille d'eau, une allure de décontraction total... Rien ne disait qu'elle risquait d'avoir très peur dans quelques minutes. A sa question, elle sembla troublée. Que pouvait elle faire ? Accepter ou refuser ? Jusqu'à maintenant, il avait été très calme et agréable, que risquait elle ? Chanel fit un pas en arrière, se rappelant qu'il n'était pas très recommander de faire confiance à un condamné à mort. Pas joueuse celle la... David sentit sa frayeur et remarqua évidement son geste de recule. Bowen se rapprocha rapidement et brusquement, sa main abandonna la poche de son pantalon pour venir enlacer avec force la taille de la jeune femme. Ses yeux verts respiraient la pur panique, son sourire si satisfait qu'elle avait eu tout à l'heure dans l'avion avait été remplacer par des lèvres tremblantes, au bord du hurlement d'effroi. Plaquée contre le torse de David Bowen, elle ne put crier, le souffle coupé, figée par la peur, fixant le masque de Venom qui lui faisait face. Complétement euphorique devant le visage tétanisait de Coco Chanel, un petit rire amusé s'échappa de sa gorge. David approcha sa tête, collant sa joue contre celle de la demoiselle en embrassant le vide bruyamment. Elle se laissa faire, se sentant stupide. Bowen n'avait fait que jouer avec ses nerfs. Petit malin... Il n'eut hélas pas la chance de finir de la saluer, car il entendit le cliquetis d'une arme à laquelle on venait de tirer le chien en arrière, prêt à tirer. Il releva la tête, regardant en haut des escaliers. Un des flics qui les avaient accompagnés le tenait en joue dans l'encadrement de la porte. David grimaça sous le tissu, dégouté qu'on le force à lâcher cette jolie petite poupée. Une idée traversa son cerveau soudainement. Quitte à jouer, il fallait le faire à fond. Bowen se mit face au danger, ne lâchant pas pour autant sa prisonnière. Bien au contraire, il la maintint fermement, sauf qu'il lui fit changer de position par rapport à lui. L'utilisant comme bouclier humain, elle se trouva en plein dans la ligne de tire de son coéquipier. Lâchant sa bouteille d'eau qui se déforma sous le choque de la chute, il s'empressa de sortir de sa poche arrière de pantalon un jolie canif qu'il ouvrit rapidement. Il le plaça sous la gorge chaude et douce de sa protection humain aux formes féminines si attirantes. L'officier poussa un juron, les yeux complétement paniquaient par la situation. Pauvre con, il ne pouvait s'en prendre qu'à lui même. Quelle idée de ne pas les avoir suivit jusqu'en bas ? Et on appel ça des gars qualifiés ? Même lui n'aurait pas commis une erreur pareil. Son collègue vint le rejoindre à ses côtés, sortant son revolver, le visant à son tour. Peut importe le nombre d'arme qui sera braqué sur lui, s'il tirait, la belle se ferait trouée à sa place.


« -Vous êtes pas chic les gars. 2 ans sans femme... Comprenez moi.
-Lâche la putain ! »


En disant ces quelques paroles, sa main qui enserrait la taille de la jeune femme se glissa sous le haut de haute couture noir. Elle tressaillit en sentant le contacte de la main chaude de Bowen sur son ventre. Ses joues s'empourprèrent, honteuse de se faire tripoter devant ses partenaires. Vous pensez bien qu'il ne s'arrêta pas à ça ! Le contacte qu'il lui avait le plus manqué pendant ces deux années enfermées avaient été celle de la poitrine de ces dames. Sa main se faufila jusqu'au sein droit de sa prisonnière. Lorsqu'elle se referma doucement dessus, Coco Chanel eut le réflexe d'agripper celle ci, y plantant les ongles. Satisfait de son effet, David releva avec son pouce son masque de toile jusqu'au nez, libérant sa bouche qui ne se fit pas attendre pour aller déposer de doux baisers au creux de son adorable cou. Elle détourna le visage brusquement malgré le couteau qui lui ouvrit une petite plaie, laissant échapper une goutte de sang qui roula doucement sur sa peau parfumée. Même sans les dire, David Bowen entendit toutes les insultes possibles et imaginables qu'elle devait pensé à son sujet à ce moment là. Elle laissa échapper un cri écœuré quand il la lécha, riant à moitié face à sa réaction. Mais c'est qu'il s'amusait comme un petit fou ! Sauf qu'un des deux mecs craqua, tirant une balle à leur pied. David comprit que celui-ci devait avoir des sentiments pour la donzelle qu'il détenait qu'en il vit le visage crispé du tireur. Il jugea qu'il les avait assez taquiné comme ça, surtout que ça commençait à chauffer pour ses fesses. Bowen repoussa la jeune femme violemment en la faisant tomber à terre. Il se détourna d'eux rapidement afin de se mettre à courir en direction du bâtiment. Casse-cou, certes, mais il n'y avait plus que ça à faire. Il entendit juste la nana braillait qu'il ne fallait pas tirer. Hooo, alors elle avait apprécié ? David savait bien que ce n'était pas ça, mais ça lui plaisait de se persuader que c'était le cas. Sprintant, tout sourire, il replaça son masque convenablement avant d'arriver devant les portes closes de l'établissement silencieux. Il se posta devant, bêtement, les mains dans les poches, admirant la façade, se disant que pour ses affaires, s'il ne lui en voulait pas trop, ils les lui enverraient tout de même. Bowen rigola en se disant que Coco Chanel lui laisserait dans sa valise un petit mot doux et une tarte aux pommes.


« ça a déjà bien commençait...En espérant que ça va continuer. »

marmonna t'il en se décidant enfin, après dix minutes à faire le poisson mort à détailler le bâtiment du regard, à ouvrir les portes. Elles grincèrent un peu, résonnant doucement dans le hall d'entrée des lieux. Quand il pénétra à l'intérieur, il chantonna fièrement « TINTINTINTIN ! ». David était apparemment d'excellente humeur, comme le prouvait son accompagnement vocal, digne de l'entrée d'un gladiateur dans une arène. Il savait bien que ça ne durerait pas très longtemps cette étrange et rare bonne humeur. Mais rien que l'idée de s'amuser lui suffisait à se sentir bien. Bowen faisait plaisir à voir, enfin s'il n'avait pas son masque, tout le monde verrait le sourire extraordinaire qui fendait son visage d'ordinaire si sombre. Il avança, les mains dans les poches, rangeant au passage son canif qu'il avait garder. Le bruit de ses pas emplissaient l'air, semblant être le seul son existant ici. Quel accueil glacial... rien de surprenant vous allez me dire ! En effet, ça l'aurait plus choqué qu'autre chose que de voir des filles en bikini avec des banderoles sur lesquelles étaient marquées « Welcome !!!! ». Le silence lui plaisait bien, à croire qu'il se sentait déjà chez lui. Il se souvint soudain qu'il avait toujours la télécommande dans la poche intérieur de sa veste en cuir. David la sorti, scrutant le clavier et l'écran. Quelques idées pour s'en débarrasser lui traversèrent la tête, surtout une. Il ferait ça plus tard. L'idée lui plaisait tellement qu'un sourire encore plus joyeux fit son apparition sur sa face. Il s'empressa de ranger son jouet pour s'intéresser un peu plus au décor. Bof, y avait rien. Juste la sensation d'être dans une salle d'attente. Il attendait quoi au juste ? Un supérieur ? Peut être... En tout cas, il patienta malgré son impatience devant ces terres inconnus s'ouvrant à lui et qui devaient certainement cachée des personnages terriblement intéressants.
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Sasha Campfire
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MessageSujet: Re: En espérant que ça va continuer ainsi... (Libre)   En espérant que ça va continuer ainsi... (Libre) Icon_minitimeVen 3 Sep - 23:22

Sasha se réveilla comme à son habitude, lovée contre le torse de son grand frère dans une vieille chambre inconfortable de l'annexe. En réalité, elle n'avait pas trop le droit de débarquer dans la chambre des garçons. Mais elle dormait très mal sans son frère près d'elle, surtout depuis qu'elle savait que cette île, même si elle restait intéressante, cachait des fous furieux soi disant prêt à l'égorger à tout moment. Elle y croyait... mais cela ne l'empêchait pas d'aller se promener et de fouiner un peu partout, surtout pour chercher un peu de nourriture. Il n'y avait pas de self service, à part dans le pensionnat. Manque de chance, ses frères lui avaient formellement interdit d'y mettre les pieds. Elle qui rêvait d'entrer et de voir tout ce que ce château cachait comme trésor !
La jeune fille se leva doucement en s'étirant puis se massa les paupières pour se réveiller. La nuit avait été longue mais elle avait fait le plein d'énergie. En pleine forme, elle se campa sur ses jambes et sortit du dortoir masculin sans rien dire. Elle se faufila ensuite dans le dortoir des filles, se déshabilla, et enfila une robe noire et légère avant de sortir jusque dehors à pas de loup. Il faisait plutôt beau temps. Elle eut à peine le temps de faire quelques pas, qu'un bruit retentissant venu du ciel la fit sursauter. Levant le nez, elle reconnu un petit avion privé qui semblait se poser un peu plus loin sur l'île. Rongée par la curiosité, Sasha enfila ses sandales qu'elle tenait encore à la main et se mit à courir dans la direction de l'avion.

Elle dut traverser la plage et plusieurs mètres parmi les hautes herbes avant d'arriver sur le lieu d'atterrissage. Waow ! Elle n'avait encore jamais vue ça ! Mais dans ce cas... elle et les rescapés pouvaient rentrer chez eux !! Folle de joie d'avoir trouvé un moyen de sortir de cet endroit, elle allait courir en direction des personnes en bas de l'appareil quand un coup de feu retentit. Sasha plongea dans un buisson et s'y cacha, observant la scène en tremblant. De là, elle avait beaucoup de mal à comprendre ce qui se passait. Une femme semblait prise en otage mais elle ne voyait rien de plus. Quand tout fut calmé et qu'un homme masqué s'enfuit en courant, elle se redressa doucement et osa enfin s'approcher au moment ou le dernier passager, un homme, allait pénétrer de nouveau dans l'avion. Essoufflée, elle resta en bas des escaliers.


- Qu'est-ce que tu fiches ici toi ? Aboya l'homme.
- Je... nous avons besoin de cet avion pour nous ramener chez nous ! Nous sommes des naufragés, notre bateau a eu une panne et...
- J'en ai rien à foutre, gamine, cet avion c'est pas une aire croisière.
- Mais je...

Trop tard, l'homme venait de refermer la porte derrière lui. Sasha grimpa sur la passerelle et frappa de ses petits poings sur la porte.

- Attendez ! Je vous en pris attendez !

Elle poussa un cri lorsque la passerelle bougea sous ses pieds. Ils la remontait ! Il la laissait ici avec tous les autres ! Elle n'eut pas d'autre choix que de sauter. Elle se réceptionna un peu mal et roula sur le sol en grimaçant. L'avion émit un bruit terrifiant. Se recroquevillant sur elle-même en se bouchant les oreilles, Sasha ne put rien faire d'autre que d'attendre que l'avion s'envole et s'éloigne.
Quand le silence régna, elle se redressa, observant le ciel comme si elle espérait un miracle. Comme rien ne se passait, elle se leva et dépoussiéra sa robe. Comment pouvait-on laisser des personnes en détresse sur une île sans regret ?
La jeune fille se tourna alors vers le pensionnat, se souvenant d'avoir vu un homme courir dans cette direction.
Courant de nouveau, elle rejoignit l'entrée. La porté n'était pas tout à fait fermée. Curieuse et timide, elle jeta juste un œil à l'intérieur. L'inconnu s'y trouvait bien, semblant attendre quelque chose. Comme il semblait être seul, Sasha poussa doucement la porte d'entrée qui grinça. Quand l'homme se retourna, elle hésita puis fit d'une vois douce :


- Bonjour. Je vous ai vu descendre de l'avion. Vous venez séjourner ici ? D'où venez-vous ? Avez-vous l'intention de repartir ?

Elle posait sans doute un peu trop de question. Mais si un avion devait repasser, elle ne voulait pas le manquer cette fois-ci. Elle effectua un pas en avant et regarda à son tour ce qui l'entourait. Elle fut déçue de ne pas voir de grandes tapisseries des temps ancien, un grand tapis rouge déroulé, des lustres de cristal éclairés, des chandelles et des dorures. Rien à voir au contraire. Ce château était froid, vide et laid. Quelle déception !
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David Bowen
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MessageSujet: Re: En espérant que ça va continuer ainsi... (Libre)   En espérant que ça va continuer ainsi... (Libre) Icon_minitimeMer 8 Sep - 20:20

Monstrueuse déception en entrant n'est ce pas ? David aurait parfaitement compris le sentiment de frustration de cette mystérieuse jeune femme qui se trouvait derrière la porte d'entrée à l'instant où j'écris ces lignes. Bowen ne portait pas énormément d'importance aux décors des endroits qu'il visitait en général. Sauf que cette fois- ci, il était vrai qu'un décalage réel existé entre l'apparence extérieur et intérieur. Le bâtiment faisait vieux château, c'était exactement ça. Il avait quelque chose de mystérieux, donnant un peu froid dans le dos. Si un réalisateur avait trainer dans le coin, il aurait certainement souhaité tourner un film d'épouvante dans un tel cadre. David devait être en plus aussi curieux, voir plus, que la jolie demoiselle. Il n'avait su résister à l'envie d'y pénétrer et de découvrir ce qu'il s'y cachait. On lui avait raconté, tout comme à elle, des choses très captivantes et intéressantes à propos des lieux. L'attraction semblait impossible à combattre quand on passait à côté. C'était un piège effroyable qu'ils avaient créé là. Une architecture qui attirait sans problème les gens un tout petit peu trop curieux, mais qui ne les relâchaient jamais. David pensait sincèrement que même si de parfaits inconnus venaient par erreur fouler le sol de cette endroit, ils se feraient un malin plaisir de les séquestrer en compagnie des pensionnaires. Cette pensée ne lui déplaisait pas d'ailleurs, car cela signifiait qu'il pourrait savourer parfois des victimes comme au bon vieux temps. Des filles inoffensives par exemple, ou encore des mecs complétement flippés qui hurleraient « maman » en le voyant arriver, se pissant dessus lamentablement. De quoi s'amuser gentiment sans trop risquer de se faire blesser dans un jour de faiblesse. Et bien oui, que croyez vous, David est un homme, il a ses mauvais jours comme tout le monde. Il suffit qu'il ait mal mangé, dormi, que sais-je encore, pour que son humeur sois si morne qu'il se sente incapable d'écraser une malheureuse mouche qui passait par là, et qui s'amuserait à lui bourdonner dans les oreilles. Bon, il la défoncerait au bout d'un certain temps d'un coup de journal dans la tronche, certes. En gros David sera juste plus patient que les autres jours, laissant à la mouche une chance de sans sortir, de juger le pour et le contre de se maintenir non loin de la tête d'un humain à l'ouïe délicate. De toute manière Bowen n'aime pas les insectes, alors pas de pitié pour eux. Bref, tout ça pour en revenir à l'effet de déception que procurait le hall d'entrée et surement le reste des salles composant le bâtiment. Froids, sans âmes, vides, tristes, le tout dans une lumière blafarde et sans vie... Le mélange ne donnait pas très envie de rester entre ces murs. Malgré une forte chaleur, la sensation de glace resterait sans doute la même. On se prenait une bonne gifle en pénétrant ici. Le premier coup de poignard d'une longue série à venir, histoire de se préparer au reste. C'est un peu comme un avertissement ou un premier test, pour voir si psychologiquement tu pourrais tenir en vivant ici. Bowen avait déjà côtoyer l'ambiance des prisons, donc ceci ne le toucher pas beaucoup. Pour la petite cachée derrière la porte du hall, c'était peut être une autre paire de manche. Elle semblait bien trop innocente pour être placée dans cette établissement. Une poupée pareil, ça l'aurait étonné qu'elle se transforme en démon mangeuse de chair.

Ho les méchants grands frères ! Les aînés donnent trop d'interdit, trop d'ordre. Bowen savait ce que c'était. A force, nous, pauvre cadet, nous ne pouvons plus nous retenir, et nous franchissons les limites. Certes, notre futur surveillant n'avait plus d'autorité fraternel depuis longtemps, mais il en avait garder des traces, et des profondes. Tout les enfants violent au moins une fois un interdit. La tentation est dévorante, surtout si le sujet d'interdiction est proche de vous, tellement proche de vous qu'il vous suffit de tendre la main pour l'atteindre. Par exemple, une boîte de bonbon. C'est l'exemple le plus classique et le plus véridique. Bowen l'a fait, comme tout le monde. La punition est tombée par la suite, inévitable. Mais ça en valait la peine, n'est ce pas ? Sauf que l'ordre que la jeune fille venait de transgresser n'avait pas la même ampleur. Découvrir l'inconnu c'est une chose, mais quand on sait que celle ci peut être mortel, c'en est une autre. David, lui même, s'il avait eu un quelconque lien de sang avec elle, n'aurait pas hésiter à la séquestrer pour être sur qu'elle ne s'approche pas d'ici. Ah oui, Bowen avait été un excellent frère vous savez. Faut pas croire qu'il n'est qu'une brute avec une b*te à la place du cerveau. Quoi que... dès qu'il s'agit de quelqu'un pouvant porter une jupe sans être ridicule, c'est très dur de ne pas penser ça de lui quand on connait ses pensées. C'est pourquoi lorsqu'il se retourna et quand ses yeux se posèrent sur le visage inquiet de la blonde, ses premières pensées sur elle ne furent pas des plus chastes. Certaines personnes auront remarqué que David n'a pas esquisser de geste brusque pour l'attraper, ou pour savoir rapidement qui cela pouvait être. Non, bien au contraire, il avait pris son temps pour découvrir celle qui l'observait timidement par l'entre-bâillement de la porte du hall. Il avait repéré la jeune femme à sa respiration inquiète et au grincement très doux qui résonna comme une mélodie dans la pièce lorsqu'elle avait ouvert la porte . Vous connaissez beaucoup de tueur qui entre comme ça quand ils vous veulent du mal ? Si c'est un taré profond, il défoncera l'entré comme un malade, vous procurant une crise cardiaque au passage qui vous paralysera sur place. Ou alors vous avez l'option du petit malin, discret, qui tente tellement de faire le moins de bruit possible que sa respiration devient soupçonneuse à vouloir devenir absolument inexistante. Bowen en a côtoyé pendant assez longtemps comme ça pour savoir comment la plupart, les cas les plus courants, agissent a peu près. Elle n'avait rien avoir avec ce genre de chose, trop mignonne, trop charmante avec son apparence de petite fille gênée de déranger. A croquer... Même la salve de question qu'elle lui balança ne le dérangea pas. Pourtant, dieu sait qu'il déteste les gens qui parlent trop, et qui interrogent sans arrêt. C'est pourquoi il suppose fortement qu'il n'arriverait à rien avec des enfants. Ça tombe bien, personne n'a le droit d'en faire à Anguish. Ce sont de vrai source de problème ces machins qui pleurent, vomissent et se soulagent non stop , vingt- quatre/vingt-quatre et sept jours sur sept. ça fait trop de bruit, c'est constamment dans nos jambes, il faut impérativement s'en occuper... Le jour où il mettra une femme enceinte, il l'avortera lui même, et certainement pas avec douceur, quitte à la tuer. Et si jamais il l'aimait trop pour ça ? Wohw ! On va se calmer, il faudrait déjà qu'il tombe amoureux vous ne croyez pas ? Je pense qu'on a de la marge jusque là... Quoi que, nous pourrions avoir des surprises ! Qui sait ? Peut être qu'entre ces murs il croisera quelqu'un qui éveillera chez lui un désir plus sain que celui qu'il ressent habituellement envers la gente féminine.


« Et bien petite étoile, tu poses beaucoup de question pour quelqu'un qui vit ici... »

Ce fut la première phrase qui lui passa par la tête. Il n'aurait pu réfléchir plus, car sous son masque ses yeux n'arrivaient plus à se détacher de ceux splendides de l'inconnu aux cheveux blonds. Inutile de vous dire qu'il était littéralement hypnotisé par son regard azur. David revoyait à l'intérieur l'océan qu'il avait survolé il y avait de ça même pas vingt minutes. Évidement, il n'avait pas de nausée cette fois ci. Non, il avait une toute autre sensation. Malgré son masque, l'on pouvait se rendre compte qu'il ne clignait carrément plus des yeux, ne voulant pas perdre une miette de ce qu'il contemplait. Jamais il n'avait rencontrer quelqu'un possédant un regard aussi intense. Sa fascination ne se voyait pas dans sa manière de se tenir. Les mains dans les poches de son jean, il semblait relaxer et toujours dans cette excellente et étrange humeur joyeuse. Anguish lui offrait bien plus qu'il n'aurait cru. Cette douce femme semblait plus craintive qu'un oisillon, d'une fragilité digne d'une pétale de rose. David se devait d'installer un climat de confiance afin de la rassurer... Une fois qu'elle serait moins peureuse, peut être pourra t il libérer ses pulsions. Là, il tentait tant bien que mal de se contenir. S'il s'était écouté, la pauvre l'aurait vu bondir sur elle pour lui arracher ses vêtements avec violence, s'aidant de ses dents et de ses ongles. Non. Surtout pas ça, il ne fallait pas. Bowen ne cessait de se répéter ceci intérieurement : « Savoure la, savoure la jusqu'au bout... » En effet, il n'y en aura pas deux comme celle là. Lorsqu'elle passera à table, il saura se faire douceur. Il la voulait, surtout ses yeux. David sentait les extrémités de ses doigts le démanger tant son désire le dévorer. Son trouble s'afficha sur son visage malheureusement caché par son masque de toile, de sorte qu'elle ne put voir son expression. C'était une grimace qui semblait partagé entre la douleur et l'envie. Il s'infligeait un grand supplice en se bloquant ainsi. Mais que c'était bon de souffrir pour un tel bijou. Elle le ferait presque devenir sadomasochiste dans tout ça ! David se rapprocha légèrement de la porte, relevant son masque sur son nez, découvrant ainsi sa bouche qui affichait un sourire protecteur et qui se voulait rassurant. Le pire, c'est qu'il était vraiment bon acteur. Son self contrôle était impressionnant, et n'importe qui l'aurait trouvé très naturel.

« Tu as l'air effrayer, n'est pas peur. »

S'inquiéta t il en se penchant un peu vers elle, admirant son visage fin et mince, d'une blancheur de porcelaine qui était entouré de cheveux blonds et soyeux. Parfaite. C'était bel et bien ce qu'elle était à ses yeux. David n'avait pas répondu aux questions de la demoiselle, et pour cause, il avait déjà oublié ce qu'elle avait pu lui dire. Par contre, il avait retenu les intonations de sa voix. Désormais, il pourrait la reconnaître dans une foule entière. C'était un peu comme s'il était un prédateur et elle une proie, sauf qu'il ne se referait pas à l'odeur mais au détail subtil qui faisait qu'elle était elle. Bowen a une capacité assez étonnante de s'imprégner des gens. Il est fort probable qu'il serait capable de reconnaître quelqu'un après que celle ci est subit de la chirurgie esthétique à outrance, ou encore un changement de sexe engendrant des transformations physiques et vocales. David n'oubliait jamais personne. Il vous fera sans le coup du « Je ne me rappel pas de vous. » mais sachez que ce sera toujours un mensonge, encore pire si c'est à une proie qu'il dit ça. Et ce fut avec un adorable sourire qu'il ouvrit la porte plus amplement, découvrant entièrement son interlocutrice. Bowen sentit la salive lui monter à la bouche et son sang s'accélérer dans ses veines. Grand dieu, il la voulait vraiment, et tellement que son habituelle self-contrôle en fut chamboulé pendant quelques secondes. Ses yeux avaient vrillé étrangement sous le tissu noir et blanc. En effet, son regard avait parut fou d'excitation. C'était dangereux d'émoustiller un serial killer comme ça. Vu comment elle était habillée, ça n'arrangeait en rien les désires de David. Sa petite robe noir et légère épousait avec délicatesse les formes du corps de la jeune femme. C'était presque irrésistible. Il ravala ses envies, s'étranglant un peu. Il toussota doucement, plaçant sa main devant sa bouche.

« J'attendais quelqu'un, mais je suppose que ça ne doit pas être toi. »

S'amusa t il en se noyant de plus belle dans les yeux bleus et brillants de la demoiselle. Le tutoiement avait été un automatisme. Quel âge avait elle ? Certainement pas son âge à lui. Pour lui elle était mineur. C'est à dire moins de vingt et un ans. C'était une gosse, mais elle était très bien formée à son goût. De toute manière, il en avait déjà violé plus d'une qui n'avait pas encore l'âge requis pour boire de l'alcool. Ah belle enfant, que la vie est cruelle de t'avoir offert en repas au grand méchant loup. Dans l'ombre de son sourire séduisant et convainquant, des dents aiguisés se cachaient. Bowen s'en léchaient les babines d'avance. Dans sa tête,il lui avait déjà trouvé un surnom qui lui irait comme un gant. Que dirait elle de « Chaperon Rouge » ? Elle serait terriblement belle habillée ainsi. Il fallait avant tout qu'il arrive à estomper ses pulsions brutales. David n'avait pas envie de la consommer trop vite. Il voulait prendre du plaisir, le plus longuement possible. Après deux ans en prison, le mieux serait de faire un retour tout en délice aux bonnes vieilles habitudes. Elle allait être magnifique dans ce rôle là.
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Sasha Campfire
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MessageSujet: Re: En espérant que ça va continuer ainsi... (Libre)   En espérant que ça va continuer ainsi... (Libre) Icon_minitimeMer 8 Sep - 21:55

La jeune femme hésitait à rentrer. Pour tout dire, elle fut surprise de la température qui régnait dans le hall... plus frais même que l'extérieur. Il semblerait que le chauffage soit peu efficace... ou même innexistant. C'était bien dommage, elle qui s'était imaginé de merveilleuses choses ! La déception se peignait sur son visage pâle alors qu'elle observait encore un peu plus davantage la grande salle. A qui appartenait cet endroit autrefois ? D'après le lustre qu'elle couvait des yeux, cette salle avait du un jour être lumineuse, riche et plein de vie. Elle imaginait déjà les murs d'un blanc pur, un sol carrelé de marbre, un long tapis rouge et doux courir et grimper jusqu'en haut des marches, le lustre de cristal scintillant, des meubles de bois cirés aux couleur miel et posé dessus de grands vases remplis de fleurs de toutes les couleurs et des chandelles aux flammes vacillante, des statues élégante représentant des anges ou de grands guerriers, des Dieu grecs ou des vierges timides, un couple enlacé, un animal beau et fier, un duo de cygnes gracieux, des enfants potelés... Les murs étaient sans doute couvert de tapisseries anciennes et colorées représentant une scène de chasse, la révolution, ou quelque chose de plus romantique comme une femme partiellement nue près d'une rivière ou sous un arbre, un soldat musclé à l'affut sur son beau cheval blanc, un roi puissant vêtu de ses plus beaux atouts, des enfants jouant dans un champ de blé... Il y aurait des tableaux également aux cadres dorés coutant un fortune, de la dorure sur la rambarde de l'escalier, et traversant ce paradis, un majordome élégamment vêtue, une bonne en tablier avec les bras chargés de linges, un couple d'aristocrates riant de bon cœur, des enfants polis, ou une foule de danseurs avec une coupe de champagne à la main... le tout accompagné d'une délicieuse musique au violon et au piano...
Voilà ce que la jeune Sasha aurait aimé voir, voilà ce qu'elle s'était imaginée comme toutes les jeunes fille de son âge imaginant là un prince charmant l'invitant à danser alors qu'elle portait une robe et des bijoux digne d'une princesse... en guise de Prince, elle avait pour le moment un homme de belle carrure au visage masqué qui se retourna alors qu'elle passait seulement le haut de son corps à l'intérieur. La première chose qu'elle fit après sa déception, ce fut d'assommer ce pauvre prince de questions.

Il y eu comme un silence que Sasha respecta, regardant avec curiosité le nouvel arrivant. Lorsqu'il l'appela "petite étoile" en lui faisant remarquer qu'elle posait beaucoup de question pour quelqu'un qui vivait ici, la jolie russe rougit. Autant pour le pseudonyme que pour l'arrogance dont elle venait de faire preuve. Elle arborait donc la moue des petites filles venant de se faire sermonner, baissant les yeux. Puis timidement, elle releva tout de même ses yeux sur l'inconnu en tentant d'imaginer le visage qui se cachait sous ce masque. D'ailleurs pourquoi en portait-il un ? Était-il affreusement défiguré ? Étais-ce une personne qui préférait cacher son identité ? Ou bien... étais une protection particulière ? Sasha n'en avait aucune idée, mais elle se plaisait à imaginer un visage. A première vue elle l'imaginait brun, les cheveux courts, ses yeux semblaient tout aussi sombres... une bouche et des lèvres pleines, un nez bien droit et un sourire de rock star... pas bien vieux... moins de trente ans sans doute. Il était plutôt musclé... en fait il lui faisait penser à un catcheur qu'on voyait à la télé... avec le masque c'était d'autant plus simple à imaginer. Un instant, la vision de cet homme torse nu sur un ring en train d'éclater le nez d'un adversaire sous les projecteurs et le cri des supporteurs lui vint à l'esprit... ridicule c'est vrai, mais elle était si rêveuse parfois...
Après le prince... voilà qu'elle le voyait catcheur. Plutôt étrange. Celui-ci finit tout de même par relever son masque jusqu'aux dessus de son nez. Elle avait eut raison pour la bouche... et le sourire de rock star était presque là également. Elle avait l'œil cette petite ! Comme elle ne bougeait pas, trop hésitante encore pour rentrer, il la rassura en disant qu'elle ne devait pas avoir peur. Affichant un sourire, Sasha finit donc par rentrer tout à fait dans le hall avec une certaine timidité, levant les yeux sur son vis à vis qui avait deux bonnes têtes de plus qu'elle... un géant face à elle mais qui ne l'effrayait pas malgré le masque. N'importe quelle autre jeune fille aurait put prendre peur et partir en courant mais pas elle, elle était beaucoup trop curieuse. Souriant toujours, elle joignit ses mains derrière son dos, ne sachant que dire pour le moment. Il finit par annoncer qu'il attendait quelqu'un, mais pas elle, c'était évident. Sasha secoua doucement la tête d'un signe négatif et finit enfin par rouvrir la bouche.


- Non c'est vrai... je ne loge pas ici en fait, mais dans l'annexe un peu plus loin. C'est encore pire qu'ici je crois... En fait mes frère, quelques touristes et moi on a eu une panne sur la paquebot qui nous emmenait aux Antilles alors quelques uns d'entre nous avons pris une navette pour chercher l'île la plus proche, on est arrivé ici et puis quand on a voulu repartir, la petite navette avait disparue. On a plus de moyen de communication alors je crois qu'on va rester bloqués ici pendant un bout de temps. Alors quand j'ai vu votre avion j'ai pensé que nous pourrions rentrer chez nous mais l'homme à l"intérieur n'a pas voulu, et puis comme je vous ais vu entrer là j'ai voulu... oh !

Elle rougit soudain, s'apercevant qu'elle parlait beaucoup trop et devait ennuyer l'homme avec ses histoires. D'un geste gêné, elle glissa quelques mèches de ses cheveux blonds derrière son oreille et pinça ses lèvres roses. Elle lança un petit sourire d'excuse à l'inconnu et toussota avant de lui tendre sa petite main :

- Au fait... je m'appelle Sasha Campfire, je viens de Russie. Et vous êtes ?

Autant faire les présentations, c'était bien plus poli et elle saurait comment nommer son interlocuteur. Pour le moment, elle était loin de se douter qu'il puisse être dangereux. Il était si gentil !
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