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 Pour notre corps, la mort n'est qu'une lessive.

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Lucie E. Clayton
Commence à avoir des marques
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Lucie E. Clayton


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Prison of anguish
Pourquoi es-tu à Prison of anguish ?: Trop glauque... trop différente...
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MessageSujet: Pour notre corps, la mort n'est qu'une lessive.   Pour notre corps, la mort n'est qu'une lessive. Icon_minitimeLun 9 Avr - 23:09

Lucie n'avait plus bougé de son grenier depuis deux ou trois jours durant lesquels elle s'était contenté de dormir. La jeune femme avait en effet besoin de beaucoup plus d'heures de sommeil que la plupart des gens et pour cause, elle se dépensait de manière intensive et plutôt dangereuse. Son corps avait besoin de refaire le plein d'hémoglobine depuis sa dernière rencontre avec l'asiatique. Elle ne connaissait même pas son nom et encore moins la réputation qu'il avait ici. Elle s'en moquait. Tout ce qu'elle savait c'est qu'à chaque fois qu'il se croisaient, elle avait le plaisir de partager l'amour du sang et de plus en plus violemment. Son corps ne s'était pas encore remis de tout cela et faire le plein d'énergie lui était indispensable. Elle avait donc longuement dormit, ne se levant que pour quelques aller-retours à la salle d'eau pour les rituels d'usage. Le troisième jour, la jeune femme décréta qu'elle s'était assez reposée et décida d'aller marcher un peu pour faire travailler un peu ses muscles. Elle se leva et baissa les yeux sur son tee-shirt tâché et malodorant puis sur le pantalon noir de poussière. Lucie n'avait jamais rien comprit aux vêtements et à la mode. Tous les deux ou trois jours elle fouillait son sac et en sortait un vêtement au hasard sans se demander si c'était beau ou adapté. Elle s'en fichait royalement. Si elle avait pue se promener nue sans se faire remarquer elle l'aurait fait. Mais même sur cette île, il y avait encore des règle de société à respecter, surtout si on ne voulait pas attirer l'intention ou les ennuis. Cependant, la rouquine se trouva devant un cruel problème. Son sac était presque vide, à l'exception d'un caleçon noir masculin et d'une grande chemise blanche déchirée. Le reste reposait en tas dans un coin de la pièce. Il était temps d'y remédier.

Lorsque Lucie quitta la salle d'eau, elle portait le caleçon noir et la chemise déchirée tout le long d'une manche, de l'épaule jusqu'au bout, si bien qu'elle avait un bras nu et le tissu qui pendait mollement contre son flanc. Un peu pathétique comme dégaine mais c'était bien le cadet de ses soucis. Dans ses bras, elle portait un vieux panier remplis de tous les fringues sales et abimés qu'elle avait porté depuis son arrivée ici. Elle eut un mal de chien à trouver la laverie, d'autant plus que c'était la première fois qu'elle entrait dans ce genre de pièce et qu'elle faisait une lessive. Elle se planta devant une des machines et laissa tomber lourdement le panier à ses pieds. Elle fixa un petit moment la machine, analysant et décryptant les boutons qui se trouvaient dessus sans trop savoir par quoi commencer.
Elle s'accroupit et commença par ouvrir le tambour et y fourrer l'intégralité des vêtements. Elle referma la porte et passa le bout de son doigt sur les mots inscrits. Déjà qu'elle avait du mal à lire... la tâche était ardue. C'est alors qu'une autre personne entra dans la pièce. Bien. Il n'y avait plus qu'à espérer que celle-ci sache se servir de ces inventions.

Lucie avait déjà vue cette fille. Elle avait beau ignorer superbement toutes les personnes qu'elle croisait, elle savait parfaitement reconnaître un visage. Peu de souvenir d'elle cependant mais peu importe. La jeune femme n'avait pas l'habitude de demander de l'aide pour quoi que ce soit mais il y avait un début à tout. La rouquine n'avait pas réellement de fierté, il suffisait de voir dans quel état elle était capable de se promener. Elle s'approcha donc de cette fille aux cheveux sombres et attira son attention avant de désigner la machine d'un signe du menton.


"Incompréhensible..."

Lucie ne faisait presque jamais entendre le son de sa voix. C'était rare en effet mais elle avait un effort à faire aujourd'hui. Il n'y plus qu'à attendre de voir si cette fille allait lui donner un coup de main ou l'envoyer balader. Peut-être aurait-elle pitié en voyant de quelle manière elle était attifée.

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Keira Benett
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Keira Benett


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Prison of anguish
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MessageSujet: Re: Pour notre corps, la mort n'est qu'une lessive.   Pour notre corps, la mort n'est qu'une lessive. Icon_minitimeMar 10 Avr - 23:03

    Keira n'avait pas dormis depuis deux jours, tout ça pour la simple et bonne raison que le soleil était revenue et que la chaleur à Anguish, n'étant doté d'aucun ventilateur, était difficile à supporter. On était à peine en Avril qu'on se croirait en été et c'était devenu insupportable, vivement que les mauvais jours refassent surface. Cela était surement due à ce nouveau truc appelé dérèglement climatique due à l'homme, information qu'elle avait entendu dans les couloirs mais dont elle ne connaissait rien. Et c'était pour cela, que après une nuit dans la transpiration et le malaise de la chaleur, Keira décida de partir faire une sieste dans un endroit plus frais, en l'occurrence la laverie qui était toujours un des lieux les plus désert. Après tout qui fait sa lessive ici?
    Elle prit donc une longue touche froide histoire de ne pas être étouffé par son odeur. Disposant du temps qu'elle voulait car n'ayant aucune contrainte, elle pris le temps de se maquiller, chose qu'elle faisait très peu par le passé puis pris sa serviette à la main en se disant que pendant qu'elle y était autant laver ce qu'elle avait à nettoyer. Elle rentre alors de nouveau dans sa chambre à la chaleur insoutenable et y pris toutes les affaires sales lui appartenant qui pouvait traîner, elle n'allait pas faire la lessive pour les autres non plus, c'était loin d'être son genre. Elle chopa un sac traînant, qui se trouvait être un poubelle, tant pis, qui verrais la différence, on était pas dans une grande ville ou se promener avec un sac poubelle serait considérer comme étant hors gouts. En plus, il était vide, coup de chance pour la demoiselle qui enfoui tous ses vêtements sales à l'intérieur.
    Elle descendit les marches d'un pas distrait, chantonnant presque à l'idée de pouvoir enfin profiter d'un endroit frais, seule. Elle pensa un instant à ou elle irait étendre ses vêtements pour qu'ils sèchent et se rassura en se disant que si un seul pensionnaire y touchait, elle le tuerait. Ce n'était pas plus compliqué que ça, elle n'allait pas non plus offrir ses vêtements, déjà qu'elle n'en avait pas beaucoup. Du genre 5 t shirts, 3 pulls et 3 jeans, à quoi bon en avoir plus, ici il n'était pas question de mode. On mettait ce que l'on trouvait.

    Elle croisa quelques regards, mais ne s'intéressa à aucun. Cela faisait si longtemps qu'elle n'avait pas adressé la parole à quelqu'un, elle en aurait presque oublié le son de sa voix si elle ne chantait pas sous la douche cinq minutes plus tôt. Surprenant venant de la jeune brune, la jeune fille froide, sans aucun gouts, anorexique, dépressive avait laissé place à une personne en meilleurs état et de meilleur humeur, espérons que ça durera plus que d'habitude. Ce changement était peut être due au fait qu'elle n'avait plus croisé le japonais qui lui servait normalement de copain. Enfin copain, c'est un grand mots quand on connait leur histoire. Un amour d'une possessivité sans égale, une guerre sans fin, un besoin toujours plus intense de faire souffrir l'autre tout en espérant qu'une seule chose, finir dans ses bras. Un amour destructeur. Mais difficile d'y échapper. Son absence était surement la cause de son bonheur malheureusement.

    Arrivée devant la porte de la laverie, elle regarda autour d'elle pour être sur que personne n'avait la moindre envie de faire la même chose et ouvrit avec un souffle de joie. Joie qu'elle perdit à l'instant même ou elle entendit une voix, face à elle de toute évidence. Elle rouvrit les yeux et découvrit la jeune femme qui lui demandait de l'aide. Lui demandait de l'aide?? Mais depuis quand on demander quoi que ce soit à un autre ici? O ne demande pas, on marchande. Qu'importe, elle lui lança un regard qui lui fit comprendre qu'elle s'attendait bien entendue à être seule dans cet endroit puis passa à coté d'elle sans répondre à sa demande d'aide. Si elle voulait de l'aide elle n'avait cas la regarder faire, si seulement elle arriver à utiliser cette machine. Elle mit ses vêtements dans la machine suivante et observa chaque bouton, elle avait réussir à dépasser ses problème de lecture depuis qu'elle passait son temps à la bibliothèque mais tomber sur une machine Allemande n'allait pas vraiment lui venir en aide. Comment cette langue pouvait-elle exister? Elle regarda donc sur la machine d'à coté, celle de la jeune fille et soupira en découvrant la tâche cachant la moitié des écriteaux des boutons. Ils étaient pas dans le cacas c'est deux la. Elle regarda sur les étagère et découvris la boite de lessive, c au moins c'était sur, il fallait sans servir. Elle le pris et en ms dans sa machine pour ensuite la posée sur la machine de la demoiselle rousse, aller ma petite tu n'as plus qu'à copier, elle n'allait pas te faire ta lessive non plus. Elle tourna un bouton au hasard puis appuya sur le bouton qui ressemblait le plus à un bouton "marche". La machine ne répondit pas, puis après un petit bruit strident, commença à faire tourner les vêtements de keira. Drôle de machine. Au moins elle avait eut un coup de chance, mais restons prudente, peut être avait-elle fais une erreur, si la machine explosé ce ne serait pas très sympas pour ses vêtements. Elle était donc obligé de rester en compagnie de cette inconnue qui contrairement à elle, ne se souvenait pas du tout d'elle.


    "Nouvelle?"
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