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 C'est ton jour de chance [Henry]

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Lucie E. Clayton
Commence à avoir des marques
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Lucie E. Clayton


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Prison of anguish
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MessageSujet: C'est ton jour de chance [Henry]   C'est ton jour de chance [Henry] Icon_minitimeMer 7 Mar - 20:01

Il avait fallu une énergie, une patience et volonté de fer et de plomb aux infirmières et aux deux surveillants qui les encadraient. L'un de ces derniers avait trouvé la jeune femme sous la douche. Jusque là rien d'anormal, mais ce qui avait attiré l'attention de l'individu, c'était la quantité de sang qu'elle perdait et l'état de sa peau. Elle était tellement recouverte de sang qu'on distinguait à peine ses formes et encore moins l'expression de son visage. Des plaies béantes et plutôt graves parsemaient sa peau blanche et pourtant... elle tenait debout. Elle s'appuyait contre le mur de la douche et laissait l'eau gelée couler sur son corps et évacuer une partie du sang séché. Venir en aide aux pensionnaires c'était pas son boulot, mais là c'était différent. En plus, il la connaissait celle-là, ces cheveux roux et cette grande silhouette ça ne pouvait être que la sauvageonne qui dormait dans le grenier au lieu de venir aux dortoirs comme tout le monde. Une cinglée que lui et ses collègues préféraient laisser tranquille plutôt que de perdre un doigt ou autre chose. C'est qu'elle était pas commode la gamine et extrêmement compliqué à contrôler.

Là, le surveillant s'était dit que dans cet état là y avait pas grand risque et qu'il fallait l'emmener à l'infirmerie pour la réparer un peu avant qu'elle se vide de son sang et qu'il y ait encore une gamine crevée à enterrer. Alors, il s'était avancé, pas très à l'aise, en lui disant de prendre ses fringues et de ne pas faire d'histoire. Elle n'avait pas réagit et il avait cru bon de lui forcer un peu la main. Il l'avait agrippé par le bras et là, la bête s'est réveillée. Elle lui a griffé si fort le visage qu'il en a chialé. Il a juste eu le temps d'appuyer sur le bouton des renforts avant qu'elle se jette sur lui en hurlant comme une sauvage. Quand les autres surveillants sont arrivés c'était juste ! Leur collègue avait quasiment la crâne explosé comme un oeuf sur le sol. Il leur a fallu un temps fou et deux gars supplémentaires pour embarquer la tigresse qui hurlait à la mort et se jetait dans tous les sens. Ils avaient bien essayé quelques chocs électriques avec la télécommande mais ça semblait la mettre encore plus en rogne qu'autre chose. Quand au reste, elle avait beau avoir la force de se débattre, valait mieux pas l'amocher davantage. Elle était dans un sale état.

A l'infirmerie il a fallu des sangles solides pour la maintenir au lit. Il a aussi fallu maintenir le lit avec, c'est pour vous dire. D'où elle tenait cette force, impossible à dire ! Et l'infirmière à du mettre une dose de cheval pour calmer la gamine. De cheval, non d'un éléphant plutôt. Elle avait des blessures partout, mais la plus étrange était de loin celle entre ses cuisses. Encore un malade qui s'était amusé. Ce qui surprenait le plus tous ces gens autour d'elle ce n'était pas la blessure ni l'acte en lui-même. La question était... comment le type en question avait-il réussi à faire ça ? Ne serais-ce qu'à l'approcher ? Un surhomme sans aucun doute ! Il a fallut plus d'une semaine de soin avant d'être sûr que ça soit à peu près sans danger. Les infirmières voulaient plus la garder ici, la jeune femme leur faisait sans doute trop peur. Mais alors... qu'est-ce qu'ils allaient faire de cette furie en attendant de pouvoir la laisser gambader dans le pensionnat ?


- J'ai mon idée les gars...



***********************************



Il était très tôt lorsque les lumières de l'infirmerie frappèrent les paupières de Lucie. Elle grimaça et garda les yeux bien fermés. Elle détestait la lumière ! Le pas de deux hommes s'approchèrent et on demanda à lui faire une piqure. Encore une de leur satanée drogue... un liquide visqueux qui l'assommait mieux encore qu'un coup de canne. Elle siffla et se crispa lorsque l'aiguille pénétra sous sa peau et dans sa veine. Elle sentait presque le produit remonter comme un poison jusqu'à ses muscles et son cerveau pour les endormir. Avec plus de méfiance que de précautions, on lui détacha les liens qui la maintenaient au lit et on la força à se redresser et à marcher. Si Lucie avait pu, elle aurait volontiers mis un pied devant l'autre et même se mettre à courir pour se réfugier dans l'obscurité rassurante de son grenier, mais tous leur foutus médicaments avaient ramollis son organisme et c'est à peine si elle distinguait clairement ce qu'elle voyait autour d'elle. Avant de la faire sortir, les surveillants demandèrent des nouvelles de leur collègue, celui dont elle avait fracassé le crâne contre le sol de la salle d'eau. D'après l'infirmière il était dans le coma et la seule chose à faire était d'attendre en priant pour qu'il 'y ait pas de séquelles. C'est cela... priez. Une attitude stupide et purement humaine que Lucie n'arriverait décidément jamais à comprendre. Le destin de ce type était déjà tracé.

On la traîna hors de l'infirmerie puis dehors, là où une humidité matinale déposait des perles de rosée sur les mauvaises herbes. Il faisait froid et Lucie profita pleinement de cette fraicheur qui mordait sa peau et faisait frémir les deux idiots qui l'embarquaient. La jolie rousse ne connaissait pas beaucoup l'extérieur du pensionnat, elle avait prit l'habitude de rester dans l'ombre du grenier. Ce qu'elle connaissait du reste de l'île, c'était une vision aérienne qu'elle avait depuis le toit où elle aimait prendre l'air, rien de plus.

Ils s'arrêtèrent soudain à mi-chemin.


- Attends un peu, faut la préparer un minimum si on veut faire plaisir à Shelley, ricana l'un d'eux.

Lucie était déjà las de découvrir ce qu'avait cet imbécile derrière la tête. A l'infirmerie, on lui avait fait enfiler une espèce de grande robe de chambre blanche ridicule. Le surveillant s'amusa à la raccourcir au niveau des cuisses d'un coup de couteau, puis en la déchirant grossièrement avec ses mains.

- Tu la tiens, hein ?

Son collègue resserra un peu plus sa prise sur elle. Il avait plutôt intérêt car, amorphe ou pas, Lucie fulminait de rage et ne rêvait que d'une chose : leur arracher les yeux de la tête et leur faire manger. La nudité ça ne posait pas de souci à Lucie, si ce n'était pas un besoin de se fondre dans la masse, voilà bien longtemps qu'elle se serait débarrassé de tous ces tissus inutiles que l'on met sur la peau. Touche finale, on lui attacha les bras le long du corps avec une corde... non cela ressemblait plutôt à un long ruban. Lucie, excédée, commença à se débattre.

- Merde, dépêche-toi avant que la piqure fasse plus effet, j'ai pas envie de finir comme l'autre, moi !

Cinq minutes plus tard, ils arrivaient enfin devant la cabane. L'un des deux hommes frappa plusieurs fois, assez fort pour réveiller un ours en hibernation sans aucun doute. Puis il se mirent à ricaner ou ouvrirent la porte sans attendre l'autorisation. Lucie eut à peine le temps d'apercevoir l'intérieur qu'on la bouscula comme un déchet à l'intérieur. Sous la surprise et dans l'incapacité de se retenir à quoi que ce soit, Lucie s'étala de tout son long sur un plancher humide et moisis. Elle grogna tandis que les deux ordures s'éloignaient déjà avec empressement en lançant :

- Un cadeau pour toi, Henry ! Occupe-toi en bien on viendra la rechercher plus tard !

Leur petit jeu ridicule la fatiguait. Encore un peu groggy par les médocs, elle tenta de se défaire du ruban qui la saucissonnait, puis s'immobilisa lorsqu'elle distingua enfin un peu de mouvement dans la seule et unique pièce de cette ruine. Sur qui était-elle encore tombée... ?
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