I'm the ghost in the back of your head

David Bowen... c'est ainsi qu'il s'était présenté au près des autorités de la Californie aux États-Unis lorsqu'il fut arrêté. Il n'y a sans doute que lui qui sait réellement sa véritable identité. Sans papier pour l'identifier lors de son arrestation, on accepta de le nommer ainsi afin de pouvoir mettre un nom humain sur son masque étrange de super-héros qu'il refuse de retirer la plupart du temps. Une seule personne eut l'autorisation de voir son visage et ce fut un médecin qui l'examina dans une pièce fermée. Il fut jugé et condamné à mort, l'injection létale avait paru être la meilleure solution pour éliminer cet individu fou dangereux. Il est rare que l'on soit obligé d'utiliser le qualificatif de « monstre » pour désigner quelqu'un, mais lui, ça paraissait impossible de l'appeler autrement. Toutes les informations personnelles le concernant fut dur à lui faire dire. David Bowen refusa de se confier dans un premier temps à un commissaire ou à un quelconque enquêteur. Dans leur recherche, ils ne découvrirent aucun document sur un dénommer David Bowen qui aurait pu ressembler à son profil. C'est de cette manière que l'on devina qu'il avait emprunté une fausse identité. Ses empreintes digitales ne servirent à rien, son sang non plus. Ce Serial Killer laissa les enquêteurs le tripotaient dans tout les sens, il savait parfaitement qu'ils ne découvriraient rien sur lui. Avait il prit ses précautions en réussissant à effacer tout document administratif, médical ou autre, le concernant ? Ce fut la seule explication qu'ils trouvèrent pour justifier leur échec. Leur plus grande frustration était que Bowen ne disait pas un mot, restant muet. Pas d'adresse, pas de portable, pas de lieu de vie, impossible de savoir s'il avait de la famille plus ou moins proches de lui... L'affaire excita les journalistes qui se passionnèrent pour cet étrange meurtrier. D'après les autorités, David Bowen serait responsable de 24 meurtres de jeune femme. En tout cas, c'est le nombre de corps qu'ils ont retrouvé ayant été mutilé, violé et tué de la même manière. C'est un meurtrier méticuleux, soigneux, passionné par ce qu'il fait, hypnotisait pas ses actes, fétichiste et pervers à souhait. Il déteste et aime les femmes jusqu'à les tuer, il désire ne les avoirs rien qu'à lui, en tout cas, c'est le portrait que les profiler ont donné de lui à la presse. Le détail qui les captivèrent le plus était son masque de Venom qu'il n' hotte que très rarement. Pour ceux qui connaisse Spiderman, c'est le côté « maléfique » du super-héros arachnéen. En effet, tout les fans de comics connaissent ceci. Beaucoup émir l'hypothèse d'un « personnage », comme une sorte de schizophrénie, ou le masque lui donne une seconde identité. D'autres pensèrent à l'enfance, comme un jeu innocent. Le fait que Bowen ne dise pas grand chose n'aidait pas vraiment les psychologues et autres psychiatres. Comme il refusait catégoriquement d'enlever son masque, ils crurent qu'il ne voulait pas affronter la réaliser avec sa véritable identité. Pendant deux ans, cet homme fut un mystère complet. Le médecin qui eut la chance de soulever sa cagoule du se taire à cause du secret médical, au risque de s'attirer des ennuis. Ce fut une femme qui réussit à le faire parler, une journaliste, charmante petite brune au caractère bien trempé s'intéressant de près aux Serial Killers. Elle conversa avec lui par l'intermédiaire de lettre, maintenant une correspondance régulière, dialoguant gentiment jusqu'à ce qu'il accepte de la rencontrer. Celle ci se nommait Eliot Johnson, et était apparemment une habituée de la chose, ayant déjà eut de multiple rencontre avec le même genre de type que lui.

La rencontre dura deux heures, ils furent enfermer tout deux dans la même pièce. Un garde non loin de la porte vitrée était là pour observer si Bowen restait bien sage, les fesses toujours collaient sur son siège et non pas en train d'étrangler Mademoiselle Johnson. Il valait mieux être prudent. Elle commença tout en douceur par une question simple malgré son excitation à l'idée de tout savoir de lui. Le premier sujet qu'elle aborda fut donc son masque de Venom, ou elle demanda s'il tentait de se cacher derrière par timidité, par peur des autres ou parce que c'était un jeu. David répondit simplement d'une voix grave et chaude qu'il en avait besoin pour vivre, et qu'il aimerait bien... qu'elle se taise. Surprise, Eliot Johnson lui adressa un regard interrogateur. Cela rimé à quoi ? Elle enclencha son magnétophone, le posant délicatement sur la table qui les séparer et attendit. David la détailla des yeux derrière son masque de toile. Il releva le tissu noir jusqu'en dessous de son nez, chose qu'il doit faire, forcement, lorsqu'il veut manger ou boire, se découvrant ainsi la bouche ! Il lui adressa un sourire, caressant sa barbe naissante. Il commença son histoire par : « Je suis un accident. » Il entendait par là que sa mère l'avait eu par une grossesse non désirée. Bowen précisa qu'il était né à Salt Lake City, près des montagnes enneigées, dans la capital de l'Utah. Sa mère avait été violé dans les chiottes d'un bar peu recommandable dans lequel elle n'avait plus remis les pieds après ça. Logique, évidemment ! Ça avait été un traumatisme puissant. La pauvre vivait dans un appartement modeste, avec un salaire plutôt moyen, arrivant juste à lier les deux bout à la fin des mois. Jeune femme simple, sans grande histoire, pour elle se retrouvait en cloque fut une véritable malédiction, une catastrophe abominable. Pourtant, alors que son accouchement fut des plus atroces à être accroupi pendant plusieurs heures dans sa baignoire en hurlant de douleur, elle ne fit pas ce que d'autre aurait pu faire. Non, elle ne l'abandonna pas, ni ne le tua. Elle lui donna un prénom, l'éleva, sacrifia toutes ses économies, toute sa vie, sa santé pour lui. Miss Johnson se senti mal à l'aise en l'entendant parler de celle qui lui avait offert la vie. Dans la voix de David Bowen, il semblait y avoir comme deux sentiments contradictoires. De l'amour, beaucoup d'amour... Et une colère immense, comme une frustration. Mais sa soit disant haine envers elle ressemblait plutôt à celle d'un petit garçon qu'on aurait puni sévèrement, et qui fulminerait dans un coin toute son irritation, plutôt qu'à celle d'un adulte mature de son âge. Petit, il était particulièrement discret, plongeait dans une bulle où personne ne pouvait vraiment y pénétrer. Dans la lune, pas très bavard. La journaliste prit note « Autisme ». David marqua une pause, fixant ce qu'elle avait griffonné sur sa feuille. Il posa un doigt dessus, approchant sa tête masquée de celle de Johnson, un sourire amer sur les lèvres. « Non, ce n'était pas ça. Vous marquez des conneries » Il déchira son papier, semblant énervé. « Laissons mon enfance de côté. Ce qui vous intéresse, ce sont mes crimes. » La jeune journaliste comprit qu'elle avait fait une bourde. Il n'avait pas apprécié. Troublée et intimidée, elle voulu se reprendre, tremblant un peu, elle relança la conversation. Eliot Johnson lui demanda de lui narrer les raisons de son premier meurtre, de lui raconter ceci en détail. Il s' exécuta, lui expliquant que tout ceci était arrivé grâce, ou à cause, d'un jeune homme âgé de deux ans de plus que lui avec lequel il était devenu très proche. Âgé d'une quinzaines d'années, sa mère venait de décéder pour des raisons qu'il ne donna pas. A cause de son jeune âge, il fut évidement placé dans une famille d'accueil. Le garçon dont il parlait n'était autre que son frère « d'adoption »... Et celui ci s'amusait à de drôle de jeu. Homosexuel, il violait des garçons de tout âge dans une vieille maison abandonné du quartier dans lequel il squattait souvent. David rassura, en quelque sorte, la journaliste. Non, il n'a jamais été une de ses victimes. Il s'appelait Aaron Winston. Un drôle de personnage, grand et d'une beauté incroyable, des yeux bleus clairs, perçant et engloutissant tout sur son passage. Une gueule d'ange avec un esprit mal sain et pervers. D'un calme glacial, Aaron avait une force incroyable en lui. Un regard, un geste provenant de lui et toute la famille se taisait. David décrivis en détail l'apparence de ce qui lui servit de frère pendant quelques années. A première vue, cette personne avait été pour lui la chose la plus marquante de sa vie. Avant cela, il affirma qu'il était normal, qu'il n'avait fait de mal à personne avant de devenir le « singe » de Winston. Eliot Johnson douta de ceci... Le flou sur la mort de la mère de David la dérangeait. Elle pensait sincèrement qu'il n'avait pas les mains propre dans ce passage zappé de son histoire personnelle. Qu'importe, elle n'allait pas se risquer à le contre-dire. Eliot lui demanda juste pourquoi il employait le mot « singe » en parlant de sa position par rapport à son frère. David sourit doucement, se grattant le menton d'un air pensif. Le regard ailleurs, il lui expliqua qu'il n'avait été autre qu'un singe dressé à suivre les ordres de son maître. C'était une total soumission. Aaron Winston avait été un mentor, un maître, un guide... Un génie du mal. Mais le bouffon se retourne parfois contre le roi, là était le risque.

Ce fut au bout de 2 mois parmi sa nouvelle famille que le fils unique des Winston daigna lui parler. Avant, il ne le regardait même pas. Même le jour de sa venu parmi eux, Aaron l'ignora totalement. Eliot comprit très bien que David avait été très blessé par le peu d'attention qu'il lui avait porté au début. La première phrase qu'il lui adressa, il s'en rappel encore, et mot pour mot : « Tu penses que tu es capable de faire quoi comme chose la plus folle pour moi ? » Aaron se prenait pour un dieu... Il était inaccessible, en effet. De toute puissance ? Non, il n'était pas invincible et immortel. David s'en rendit compte 4 ans après, vers ses 19 ans, quand il le tua de trois balle dans la tête et le reste dans le torse. Eliot sembla choqué. Bowen lui raconta qu'ils étaient devenus très proche l'un et l'autre grâce à ce qu'ils appelaient: « La chasse à l'homme ». David était celui qui attrapait les victimes de son frère et les lui amener. Bien sur, n'étant pas porter sur les hommes, au bout d'un an, il s'attaqua aux femmes pour satisfaire ses envies. Leur jeu était d'attacher le garçon ou la fille avec des menottes à une planche en bois posée sur le sol. Le but était, au départ de tout ça, de torturer la personne de manière à voir jusqu'où le corps humain était capable de lutter contre la mort. Leur préféré était par électrocution. Ils leur injectaient n'importe quoi dans le sang. Ils les mutilaient, les brûlés, étouffant les cris de douleur avec précautions. David devait quitté la maison abandonnée au bout d'un moment sous l'ordre froid d'Aaron. Pourquoi ? Bowen comprit assez rapidement que son frère violait les jeunes garçons une fois qu'il était parti, en les étranglant pendant l'acte sexuel. Eliot Johnson se sentit soudainement très mal... En effet, les 24 femmes n'étaient rien par rapport à ce qu'ils avaient du faire tout les deux. Il lui expliqua que ce fut comme ça que les masques de Venom leur parurent astucieux à utiliser. David et Aaron les portaient lors des soirées où ils allaient, devenant populaire avec, et pouvant en profiter pour en appâter plus. Dès qu'ils enlevaient leur déguisement, ils redevenaient les enfants Winston qui n'avait pas d'histoire. Personne ne savait qui se cachait derrière les Venom. Eliot s'intéressa à l'endroit où ils cachaient les corps. David lui sourit avec orgueil, déclarant, content de lui : «  Un homme moyen, c'est trois fois son poids. Une femme, deux fois son poids. Pour d'autre, une pelle et un endroit où personne ne viendra mettre son nez suffise. » Eliot lui sourit alors... David fit de même. Les corps avaient été jetés dans un fleuve ? Une rivière ? Un lac ? Où exactement ? Quel était l'endroit dont il parlait et où personne n'avait jamais découvert les corps ? Il ne le dirait jamais, ça se voyait. Ses lèvres fines affichaient un sourire provocateur et satisfait. Salopard. Il en serait presque devenu attirant avec tout ses mystères. Quelque chose la troubla tout de même. « Tu as tué ton frère... Pourquoi ? Son corps, tu en as fait quoi ? Et les parents ? » Eliot Johnson s'était mise à le tutoyer sans s'en rendre compte. David la laissa faire. Pour lui, c'était comme si ils étaient en quelque sorte proche désormais. Bowen rigola doucement, regardant fixement la table sur laquelle ils étaient. Il lui expliqua que dans leur délire, ils avaient pris quelque précaution après plusieurs mois à « travailler » ensemble. Chacun avait son propre flingue. Aaron avait été très clair sur l'utilisation de cette arme... Il ne fallait sans servir qu'en cas d'extrême urgence. La relation qu'ils avaient entre eux deux était devenu très particulière avec le temps. Ils avaient instauré un acte de tendresse qu'ils se donnaient pour se saluer, où lorsqu'ils étaient heureux d'un de leur coup. David et Aaron s'embrassaient. D'un baiser rapide et chaste, sans arrière pensé. Sans arrière pensée pour Bowen... Son aîné, lui, avait fini par tomber amoureux du cadet. Johnson ne put se retenir de rire à cette nouvelle. « Il ne voulait pas me faire de mal ! Mais les cas d'extrême urgence dont ils parlaient étaient que si jamais l'un de nous deux faisait du mal à l'autre... On tirait. J'ai pris ses gestes comme une agression alors que l'on aurait pu en discuter calmement.  » Aaron n'avait donc pas pu résister à l'envie d'être plus proche de son frère. David avait pris peur en sentant les mains baladeuses de Winston sur lui. Il l'avait tenu en joue, mort de peur de devenir sa prochaine victime. Aaron tenta de s'expliquer, il eut la mauvaise idée de faire un pas vers lui. Le premier coup est parti tout seul sous la pression, les autres ont suivis. « J'avais très peur de lui... Il m'avait appris énormément de chose. Quand je le voyais faire, j'en avais des frissons de dégoût. Pour rien au monde je n'aurais voulu être à la place de tout ces garçons. Je ne regrette pas spécialement. C'est le seul meurtre qui me fit tout de même un certain pincement au coeur. » Johnson resta muette, fixant le masque de Venom qu'elle avait en face d'elle. Ce gars avait vécu quelque chose d'abominable. Elle le prenait un peu pour une victime. David raconta qu'il avait brûlé le corps de son frère sur un terrain vague. Les parents, quant à eux, furent mit au courant que David avait tué son aîné. Pour le protéger, ils lui demandèrent de partir et de ne plus jamais revenir. Ils feraient croire à tout le monde que lui et Aaron seraient partis vivre ailleurs sur un même coup de tête. « Attend... Tes parents savaient que vous faisiez toutes ces horreurs dans la vieille maison du quartier ? » « Mon dieu, non. Bien sur que non. » « Et tout ça, ça s'est passé à Salt Lake City ? » « Non... A la mort de ma mère, je suis parti autre part voyons... » David laissa planer le silence. Eliot avait été jusque là persuadé que tout ceci s'était passé dans la ville de naissance de Bowen. Enfin de compte, non. Il avait omis, sans doute exprès, de lui dire qu'il en était parti. Encore une fois, il ne dira pas où exactement.

Le garde se trouvant à la porte de la pièce toqua contre la vitre. La journaliste et le détenu le regardèrent en même temps. Il montra sa montre, leur signalant que le temps autorisé était épuisé. Johnson supplia du regard Bowen et le gardien. Elle ne voulait pas partir maintenant. David et elle avaient réussi à communiquer sans grand problème. Il ne fallait pas rompre ça comme ça. Il n'avait pas encore parlait des 24 femmes retrouvaient en Californie. Il avait changé son mode de fonctionnement en laissant les corps à l'endroit même où... il les consommait si l'on peut dire ça. Pourquoi là bas ? Qu'avait il fait entre ses 19 ans et jusqu'à maintenant. D'ailleurs, quel âge avait il ? Eliot s'empressa de le lui demandait. « Vous avant. » « Vingt-quatre ans. » « Vingt six ans  » Il était donc né en 1984. Voilà une information intéressante. « C'est vrai ? Vous vous appelez David Bowen pour de vrai ? » « Et crois tu vraiment que je t'aurais donné la vraie identité de mon frère ? »... Eliot sentit une vague de colère venir en elle. En même temps, elle s'attendait à quoi ? Qu'il lui donne toutes les cartes en main pour que les flics trouvent tout sur lui, pour qu'ils aient encore plus de raison pour le condamner à mort ? « Je ne fais que changer les identités... Tout le reste est vrai. Crois moi. » Le gardien entra dans la pièce. Attrapa violemment Bowen par le bras pour le lever. Eliot fit de même, désespéré qu'on lui enlève ainsi l 'homme avec lequel elle parlait déjà depuis deux heures. David replaça convenablement son masque, le déroulant jusqu'au menton. Sans un seul mot, il se laissa embarquer par le garde. Eliot le regarda partir, étonné qu'il n'y ait qu'un seul gardien qui le tienne, sachant qu'il n'était même pas menotté. Et puis la réponse lui vint soudainement... Il s'intéressait aux femmes pour le viol et le plaisir de posséder leur corps. Les hommes, pour les expériences diverses et les tortures en tout genre. Il n'était pas violent naturellement, surtout qu'en prison, ce serait stupide et il était intelligent. Elle le regarda partir. Même de dos, il était incroyable et fascinant. Toutes ces informations, elle les garda pour elle. Beaucoup de ses collègues essayèrent de lui extirper ce qu'elle savait sur David Bowen. Johnson les ignora, les repoussa. Eliot donna tout de même la cassette aux mecs qui enquêtait sur lui. Ça ne les fit pas avancer plus que ça. Ils cherchèrent des traces de lui à Salt Lake City, mais ne découvrir rien de plus. Deux mois après tout ça, elle apprit qu'il y était passé. Elle ne put s'empêcher de sentir son coeur se serrer à cette nouvelle. De nombreux journaux en parla en Californie. Ce qu'ils ignorent tous, c'est qu'il est en fait toujours en vie. Johnson regrettait surtout de ne pas lui avoir poser une question. Celle-ci : As tu déjà été amoureux ? … Après tout, Aaron avait bien réussi à l'être, ça prouvait que ça n'était pas entièrement un monstre. Ça l'aurait peut être rassuré de savoir qu'il avait eu un minimum de sentiment pour une femme. David Bowen ou Venom, peut importe son identité, il lui était en tout cas impossible à oublier.

Eliot Johnson le décrivit à ses collègues beaucoup mieux que n'importe quel profiler qui ne cherche que le mauvais côté de Bowen. Évidemment, ayant discuter avec lui calmement, elle découvrit un personnage surprenant. Pas extrêmement bavard, il va soit directement à l'essentiel, soit il donne des indices et tourne autour du pot avec malignité. David est calme, posé, sympathique et réfléchis lorsqu'il ne désire pas faire de mal à la personne qu'il a en face. Il s'emporte peu. Si Bowen est contrarié, il le fait rapidement savoir. Il semble apprécier la compagnie, mais que lorsqu'il le désire. Les gens qui l'interrompent et parlent trop l'agace un peu. Dans son comportement, il n'a pas l'air du tout violent. Lorsqu'il soulève jusqu'au nez son masque et qu'il se gratte pensivement son menton, il ressemble à un ours en train de rêver. Il est assez impressionnant par son apparence physique, mais pas forcement dans la manière de se comporter. David cherche à énerver en donnant des réponses flous à ce qu'on lui demande. Il sourit beaucoup quand il se plait à être avec quelqu'un, glissant parfois des plaisanteries. Ne vous fixez pas sur la première impression. Nonobstant qu'il soit calme en surface, il cache en lui d'affreux démon.
C'est pourquoi vous avez l'autre côté qu'Eliot Johnson n'a pas rencontré. Ce n'est pas un gentil garçon. Il le dit assez souvent aux gens qu'il rencontre lorsqu'il n'est pas énervé ou excité, et que sur le moment, il ne désire pas leur faire de mal. On pourrait dire qu'il a des crises. Des pulsions brutales, des envies soudaines qui le prennent à grande vitesse quand une femme a un corps qu'il désire, où qu'un homme a quelque chose qui l'intrigue ou l'agace. David est curieux, et il aime découvrir les choses. Il aime surtout se faire plaisir. Bowen peut s'attacher à quelques personnes, mais c'est rarement très sérieux. Ou alors il faut vraiment savoir le toucher, le comprendre, avoir des discutions intéressantes en sa compagnie. Il ne supporte pas qu'on lui touche le visage... C'est pas pour rien qu'il porte son masque après tout. Quelques personnes ont tentés de le forcer à l'ôter. Ils sont tous morts. L'un a eu le cou briser, un autre s'est fait étrangler, et le dernier s'est retrouvé les tripes à l'air. Il utilise un couteau, toujours le même quand il sent le besoin de trancher. David en prend grand soin. C'est une personne méticuleuse et très soigneuse. Il est du style fétichiste, il désire toujours garder quelque chose de sa victime qui pourrait passer en lui... Il arrache un oeil à ses victimes et l'avale. C'est pour ça qu'il choisit des personnes qui possèdent des yeux clairs, ou en tout cas qui l'attire. L'on pourrait décrire sa méthode opératoire plus en détail, cela permettrait de décrire son caractère plus en profondeur. Pour les femmes, il n'est pas très tendre. Il adore les entendre hurler, alors allez-y de bon coeur mesdemoiselles. Plus vous gigotez, plus ça l'excite. Bowen brise toujours les poignets de ces dames pendant le viol. Lorsque les cris l'assomment un peu, il fourre un chiffon dans leur bouche. Après l'acte sexuel, il ne se prive pas de la caresser comme bon lui semble, comme si elle n'était qu'un jouet. C'est alors que vient son jeu préféré... Avec un peu d'alcool, on peut faire des merveilles. Il en a toujours sur lui dans une bouteille qu'il range dans sa veste ou son pantalon. Ouvrez quelques plaies sur le corps de votre victime et amusez vous à arroser de quelques giclées. La douleur est assez insoutenable. Oh, j'oubliais : Monsieur est fumeur, un gros fumeur même. Certes, il a testé toutes sortes de drogue, mais la nicotine et le goût du tabac lui est plus indispensable que n'importe quoi d'autre. Qui dit cigarette, dit briquet, donc : Feu. David trouve parfois drôle l'idée d'éteindre sa cigarette sur la demoiselle. David ne touche pas au visage et à la poitrine de ces demoiselles, parce que c'est ce qu'il préfère chez une femme. Bien sur, il arrache un œil pour l'avaler, mais il ne fait ceci qu'une fois que celle ci est décédée. Bowen les tue souvent par strangulation en les violant une seconde fois. Pour les hommes, c'est bien plus barbare. Il ne s'agit plus de plaisir sexuel, ni tactile, encore moins une recherche de sensualité à rependre du sang sur un corps. C'est là où ça peut vite tourner en boucherie. David se défoule, massacre, broie, mord, arrache, éviscère, charcute, désosse... C'est assez gerbant au final. Le visage y passe sans problème. Son couteau transpercent de partout. Il devient fou, un Berserk. Mais je rassure ! S'il fait ça, c'est qu'il est très contrarié, ou qu'il meurt d'ennuis et qu'il n'a trouvé que ça à faire sur le moment. Au final, ce n'est vraiment pas un gentil garçon. Il reste quelqu'un de très charismatique qui s'intéresse un peu à tout. Par exemple, il adore le cinéma. Si si ! La musique, surtout l'electro et les chansons des années 80. Un dernier petit détail amusant pour conclure ceci : David Bowen donne des surnoms à la pelle aux gens qu'ils croisent. Donnez lui votre identité si ça vous fait plaisir, mais il vous appellera presque sans arrêt par un surnom plus ou moins amical qu'il choisira en fonction de votre physique, de votre caractère ou de la situation.

Difficile de décrire son visage avec le masque noir et blanc qu'il porte. Pourtant, l'on peut voir un peu à travers lorsque la lumière est assez forte. On peut alors observer derrière les triangles blancs du tissu ses yeux noirs, très sombres. Comme ils remontent un peu sur son front, l'on devine des mèches de cheveux qui dépassent un peu. Elles sont de couleurs noires, un peu longues. Lorsqu'il relève son masque, il le bloque sur son nez. C'est alors qu'il découvre aux yeux de tous une barbe, douce et courte lui donnant un air un peu négligé et bestial. Il est d'un taille tout à fait acceptable pour un homme, même si j'ignore combien il mesure exactement... Peut être dans les un mètre soixante-cinq ou soixante dix centimètres. C'est un homme plutôt bien fait, en tout cas ses vêtements laissent deviner un torse large et confortable. Ses bras semblent aussi solide que la pierre malgré ses muscles fins. Il possède une grande force dans les mains, il lui ait donc très facile de briser quelque chose d'une de ses victimes. David est tatoué à plusieurs endroits de son corps. L' un est un dessin tribal lui dévorant une bonne partie de l'épaule gauche. L'autre, sur son torse, juste en dessous de son cou, bien en apparence dès qu'il met un T-shirt à col bas ou en V, est la date « 1977 » joliment gravée en encre noir dans sa peau. Ceci doit avoir une signification... Mystère. Un dernier a été fait récemment à son mollet droit. Un visage de femme, tenant une rose près de son visage avec de long cheveux et des yeux sombres extraordinaires. Celle-ci possède une seconde mâchoire squelettique au dessus de la sienne. Étrange et pourtant terriblement sensuel, son tatouage est d'une beauté époustouflante. David le garde secrètement caché sous son pantalon et ses chaussures. Personne ne l'a vu jusqu'à maintenant. Un gars sacrement talentueux a du le lui faire en prison. Allez savoir qui lui a offert ça, pourquoi et comment ils se sont débrouillés pour le réaliser. Nous pouvons maintenant passer à son style vestimentaire. En dehors de son masque noir et blanc, il porte souvent une veste en cuir, des T-shirt plus ou moins colorés, avec des écriteaux ou des dessins. Parfois des chemises, quand il se veut élégant. Ses jeans sont souvent des slims, parfois troués ou bien des baggys très amples descendant un peu bas sur ses fesses. Il est très friand de chaussure, David doit en posséder au moins deux ou trois paires de toutes sortes de marque. Une sorte de collection, une petite lubie pas bien méchante. Il porte une bague en métal gris à son annulaire... Et ça description se finit ainsi car il n'y a rien d'autre à ajouter.

David Bowen est censé être mort, condamné à l'injection létale selon la justice de Californie en raison de meurtres et viols qu'il aurait fait à 24 femmes. Personne n'a assisté à sa mise à mort, et pour cause, elle n'a pas eu lieu. Les journaux ont pourtant diffusé l'information en première page le lendemain. Des photos ont été faites de son masque et de son soit disant corps inanimé. Les gens sont d'une naïveté surprenante ! Bowen ne possède pas qu'un seul masque, il en a une bonne vingtaine de rechange. C'est un homme avec une hygiène impeccable. Les gars lui avaient demander d'accepter qu'il leur en passe un après lui avoir expliquer rapidement qu'ils ne comptaient pas l'exécuter, qu'ils avaient autre chose de prévu pour lui. David aurait peut être préféré mourir, il avait eu le temps de se faire à l'idée. Maintenant qu'on lui enlevait ce qu'il pensait inévitable, qu'il avait réglé sa vie sur ce qu'il lui restait à attendre, Bowen avait été quelque peu déçu. Ce qui l'amusa énormément, fut de voir la réaction des gens à l'annonce de sa mort. De se voir « cadavre » sur les photos des journaux locaux. Même les flics qui l'accompagnèrent jusqu'à l'aéroport privé se marrèrent avec lui. Ils les lui avaient achetés exprès pour le voyage, histoire de le divertir un peu. Dans la bagnole des policiers, ils lui accordèrent le droit d'écouter le CD de musique qui lui ferait plaisir. Menotté, David savoura le CD de Lou reed. Il n'aurait jamais imaginer se retrouver en train de chanter en compagnie de deux flics. C'était le seul album qu'ils avaient qu'il lui paraissait potable. L'ambiance fut plutôt bonne enfant, nonobstant que Bowen ait tout de même la tête brouillée de question concernant ce que la justice avait prévu pour lui, qui aurait pu être pire que la mort. Ça l'intrigué, mais il n'avait pas peur. Du tout. David était assez étonné par la façon dont tout avait été organisé, avec discrétion et ordre. Personne n'aurait pu les voir dans leur Volvo noir aux vitres tintées. Le clou du spectacle était tout de même l'avion dans lequel il avait embarqué. Très surprenant... Certaines explications lui furent donner à l'intérieur sur le rôle qu'il aura à jouer dans un établissement qui se nommait :« Anguish ».A son arrivé, quand tout lui paraitra clair, qu'il comprendra qu'elle délicieux travail il aura à exercer entre ces murs, il s'en léchera les doigts. i

OH MY FUCKING GOD !

BLOOOOOOOOOOOOOOOODY BEETROOTS ! ah j'ai cornelius dans la tête !!

Oh toi je t'aime déjà !!!

Bloody pour moi est égal à GROS PSYCho ! alors ne me déçoit pas gens !


Comment me rendre heureuse et me motiver pour ma fiche, bloody mon ami ! !!