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Ivy Valentine
Connait les lieux
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Ivy Valentine


Nombre de messages : 769
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Crainte : Aucune... Mais vous savez parfaitement que c'est un mensonge.
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Prison of anguish
Pourquoi es-tu à Prison of anguish ?: Ce n'est pas le moment de poser cette question.
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MessageSujet: {{ Ivy Valentine...   {{ Ivy Valentine... Icon_minitimeDim 31 Mai - 2:06

My dear…
I come back !


{{ Ivy Valentine... Angela10


Vous croyez… Vous pensez tous, ou l’espérez, que j’ai disparu, que je me suis enfuie, que je suis cachée dans un trou a rat que personne ne connait dans l’établissement et que je ne compte pas en sortir avant très longtemps. A moins que vous n’imaginiez carrément que je sois morte, mon cadavre se décomposant sous vos pieds, les vers s’incrustant dans mon corps pour que je disparaisse à tout jamais. Je vous rassure, à moins que je ne vous déçois, mais je suis belle et bien vivante, mon cœur bat toujours… Quoi que j’ai bien cru qu’il était définitivement brisé et lacéré de millier de coup, non pas de couteau mais d’humiliation, de douleurs personnelles, d’insatisfaction, de tristesse, d’abandon, de traitrise… J’avais tout perdu, les dernières raisons qui me permettaient de tenir ma tête hors de l’eau était parti, plus rien ne me retenait dans ce monde. Pourtant le reste de fierté que j’avais encore en moi refusait la simplicité d’un suicide…Si j’avais à mourir, je préférerais que ce soit de la main de quelqu’un qui me hait. Ça ferait une belle mort non ? Et puis ça pourras calmer la personne qui m’en voulait ! Tout le monde serait content comme ça ! Mais personne n’a eu le courage de m’étrangler ou de me torturer jusqu’à ce que je perde les 21 grammes si précieux, le dernier souffle si vous préférez. Je n’ai pas eu cette chance… Ils ont préféré me refaire vivre pour mieux m’achever ensuite. La directrice et tout ses sous-fifres ont eu une idée de génie ! Moi qui n’était plus qu’un fantôme, qu’une ombre, ils m’ont fait sortir du pensionnat, m’ont renvoyé à la civilisation, me donnant comme une seconde chance de vivre comme tout le monde. L’idée m’avait surpris, c’était par pitié ? Je n’avais pas besoin de ça, ça m’a avant tout vexé. Mais après quelques mois à New York, beaucoup de chose me sont revenus, des souvenirs de mon enfance, des relations que j’avais oublié, des meurtres qui m’avait plus ou moins plus… Pourtant, j’étais dans un environnement propice à ma remise en forme, exactement ce qu’il fallait pour que je redevienne aussi cruelle et insensible qu’avant, je pensais que j’allais encore m’amuser dans les bas-fonds de New York à décapiter, désosser et massacrer de pauvre personne n’ayant rien demandé à personne ! Mais non, je fut plus intelligente qu’eux, que la directrice et ses surveillants. J’ai décidé de me tenir à carreau. Dingue non ? Même moi j’ ai été très étonné de cette décision. J’ai jeté mon chapeau et mon manteau à la mer, prenant une nouvelle identité « Lily Valence » , gardant trois ou quatre scalpels sur moi… il vaut mieux dans les rues de New York. Je me suis démerdée comme je pouvais, j’ai trouvé un appartement, et surtout un boulot qui payait pas trop mal. C’était un travail comme un autre, serveuse dans un bar c’était plutôt sans problème. Je savais que j’avais les capacités de me fondre dans la foule et de devenir normal… Jusqu’à même rencontrer un homme. Oui je sais, je suis sensée les haïr, mais c’est le seul qui ai vraiment voulu briser mon masque de glace. Il a réussi, assez bien il faut l’avouer puisqu’au final je crois que j’ai ressenti ce qu’on appel de l’amour… Enfin je crois, je n’en suis pas vraiment sure. Tout ce que je sais c’est que je m’y suis attachée, au point de ne plus vouloir m’en séparer. D’une certaine manière, il m’appartenait, je le voulais pour moi seule, le garder égoïstement près de moi, chez moi.

Un an est passé après ça, une surprise de taille m’attendait alors. J’aurais du me douter que cette libération était fausse, qu’il devait y avoir quelque chose derrière tout ça, il aurait été en effet surprenant que Anguish laisse un pensionnaire partir comme ça sans rien dire. Ce fut en pleine nuit que je fut réveillée… Quelqu’un était rentrée chez moi. Je ne possédais pas d’alarme mais je ne dors que d’un œil, habitude que j’ai prise dès mon plus jeune âge. Mon sommeil n’est qu’un voile léger, il suffit d’un bruit que mon cerveau jugera anormal dans les alentours, pour que je me réveille un grand coup. Ce fut le cas cette soirée là, il était là aussi, dans mon lit, endormit profondément et inconscient de ce qui s’élevait dans l’ombre. J’ai juste ouvert les yeux, sans bouger et j’ai écouté… J’entendais comme des pas de souris dans mon salon, quelques craquements légers sur mon parquet. Je n’ai pas cherché, et j’ai immédiatement sorti un scalpel de sous mon oreiller afin de m’armer un minimum. Plus discrète qu’une ombre, je me suis redressée, mes yeux s’habituant à la noirceur de ma chambre. Il ne se réveilla pas tout de suite, mais je le sentis remuer près de moi. Je savais pertinemment ce qu’on me voulait ! Ils voulaient me ramener, et pour ça ils allaient non seulement me faire du mal mais aussi LUI faire du mal, et je n’acceptais pas cette idée. La seule personne qui avait le droit de lui faire quelque chose, c’était moi, rien que moi. Il passa son bras autour de ma taille tout en se redressant, ses cheveux noirs ébouriffés et les yeux pas réveillés. Il tenta de me dire quelque chose, sans doute de me demander pourquoi je me levais à trois heures du matin alors que le lendemain était une journée longue ! Mais je lui mis ma main devant la bouche avec une certaine force, il fallait qu’il se taise et le message fut vite compris puisque d’un coup il sembla attentif au moindre son qui nous entourait. Je me souviens encore lui avoir murmuré doucement : « Ils sont là. ».Je m’attendais à ce qu’ils entrent sans aucune délicatesse, et en effet ils défoncèrent carrément la porte. Je n’ai pas pris le temps de réfléchir, j’ai balancé mon scalpel en direction de la première tête qui passa la porte pour sauter hors du lit en tirant sur le bras de mon ami, nous partîmes en direction de la fenêtre menant à l’échelle de secours. J’ai défoncé la vitre d’un coup de coude et je l’ai laissé passer en premier. Une main se referma sur mes cheveux et tira violemment, mon coude vint se loger un grand coup dans ses côtes qui craquèrent sous le choque. Je ne pris pas le temps de descendre par l’échelle, il était déjà en bas et pour aller plus vite j’ai préféré carrément sauter. La chute ne fut pas douloureuse, troisièmes étage… Suffisait d’être habituer à ce genre de situation, c’était mon quotidien avant mon enfermement à Anguish, alors no problème pour la cascade ! Je me suis relevée le plus rapidement possible, il m’attendait, comme un idiot… Il aurait mieux fait de courir, de prendre la fuite le plus rapidement possible. Je ne sais pas si je dois être touchée qu’il se soit inquiété, qu’il ai voulu m’attendre stupidement. Il n’a peut être pas réfléchit, à moins qu’il n’ai pas mesuré le danger, en tout cas…il allait en perdre la vie.

Mourir si jeune. Je n’y avais jamais pensé, mais après tout c’est vrai que ça doit être bête de se faire tuer alors qu’on a vécu que le début ! En même temps la fin est peu intéressante, avouer qu’il doit être désagréable de mourir doucement, le corps vieillit et complètement défraichit, ne vivant plus que de ses souvenirs passés et attendant la mort dans un lit, seul. (Keiji, la retraite c’est sur on la fait ensemble, je suis bien décidée là xDD) Il auras eu une mort rapide, sans douleur je suppose, et en étant protéger par la femme qu’il aimait. N’est-ce pas merveilleux ? Je me suis tout de même salement blessée pour lui, mais ça n’a pas suffit ! Lorsque l’on s’est mis à courir, nous avons du nous arrêter 30 mètres plus loin, des gars armés nous faisaient face et nous empêchaient de sortir de la rue. On était coincé… Si j’avais été seul peut être que j’aurais pu trouver un moyen de franchir la barrière humaine en fonçant dans le tas, mais là j’étais accompagnée et je comptais bien le sauver pour le garder ensuite. Il était à moi, pour moi et seulement en vie parce que je le voulais bien… Je me souviens qu’il s’était mis à côté de moi pour faire face à ces drôles de gars, sa main dans la mienne. Ça m’avait rassuré je crois, pour une fois que j’avais quelqu’un à mes côtés, en tout cas autre que Kristinna quand on était deux ados et qu’on s’entendait encore bien. Mais je ne pensais pas du tout à elle à ce moment là, j’avais longuement pensé à elle et à sa mort lorsque je me suis enfermée, ou enterrée si vous préférez, dans une petite salle à Anguish. Là dedans j’ai eu le temps de beaucoup réfléchir, et de bien me morfondre ! Ça m’a donné des idées très noirs, ce n’avait pas été une bonne idée, vraiment pas.

Qu’importe, si j’en revenais à ce qu’il s’est passé alors que nous étions côte à côte ! Sur le moment je me rappel que je ne pensais qu’à une chose, qu’ils disparaissent, ces mauvaises personnes venant briser ma nouvelle vie, que ce ne soient qu’un mauvais rêve. Franchement, je savais que le meilleur moyen de me ramener au pensionnat c’était d’éliminer l’être le plus cher que j’avais dans ma vie actuelle, c’est pourquoi, lorsque j’ai entendu le coup de feu, je me suis mise devant la trajectoire de la balle. Ça avait été mon reflexe, c’était une erreur bien sur. La seul bonne chose qu’il aurait fallut faire, ça aurait été de le plonger à terre. J’ai préféré me prendre la balle dans les côtes, tombant à genou sous la puissance de la souffrance physique, le sang recouvrant mes mains progressivement. Quant à lui, il chercha à se baisser pour m’aider… Un bruit immonde de cervelle, de chair et de sang tombant par terre se fit entendre à la suite d’un retentissant coup de feu. Un liquide rouge, juste quelques gouttes, me tombèrent sur les épaules, comme si un peu de pluie s’annonçait. Inutile de se retourner pour être sur de ce qu’il venait de se passer, le spectacle m’aurait fait mal, ça n’aurait fait que nourrir encore plus ma haine envers Anguish et les armes à feu. Je n’ai pas réussi à me relever pour les affronter, je me suis évanouie bêtement… Je crois que des larmes avaient coulé sur mes joues avant que je ne tourne de l’œil. Juste un peu avant, je me rappel avoir vu deux gars s’approcher de moi, on aurait dit qu’ils attendaient sagement que quelque chose se passe. J’ignore encore quoi, mais j’émet l’hypothèse qu’ils m’avaient fait respirer quelque chose pour que je parte aussi rapidement dans les vapes. Ma vie était fini…

E t oui ! Ma vie était fini ! En tout cas celle-ci ! J’allais revenir en arrière, dans une vie et dans un endroit qui pour moi était oublié en grande partie. Le scénario que j’avais prévu avait été détruit par le scénario que la directrice avait prévu pour moi. Le sien à mieux marcher que le mien, c‘est tout. Elle m’avait utilisé pour une simple expérience, c’est blessant, je me suis faite avoir, je n’ai même pas réussi à fuir ! Sur la route, en desctination de Prison of Anguish… I come back.
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